International breeders' topic

ce pedigree est si facile à lire
il n'accepte pas Carioca II - est toujours le chef de race jusqu'à présent en France
et il l'améliorateur
et Moovies et moi avons débattu de cette question pendant longtemps -
The bottoms lines are USA and line-breeds Hamb & carries the XX of Hamb.

a good horse for this mares is still EdeNoyer - you like it or not - it brings more lines that works with this pedigree

vieborg écrit:

iroisebleue écrit: oui, tu comprends pourquoi je trouverais la semence sexée plus qu'utile même si limitée

Évidement mais ce sont les financiers que je crains si cette pratique se faisait...

Un Charme Fou c’est pas mal aussi coté papier !

Tout peut se réguler sainement.... Tout.
Les financiers sont déjà là.
Je cherche des solutions pour soutenir les éleveurs à faible effectif et moyens limites mais passionnés. Quand on regarde les chevaux qui gagnent leur croûte il y a de tout. Un bon cheval peut venir d'une petite boutique. Si celle ci n'a qu'une poulinière, la semence sexee prend son sens. Tu limites l'utilisation à une ou deux juments par elevage. Évidemment ils contourner ont mais on peut aussi s'occuper des contournements. Je ne crois pas en la main invisible pour réguler mais se priver de progrès c'est dommage. Je suis une libérale avec un brin de régulation. Appelez ça comme vous voudrez 😉

Eugenito du Noyer est bien né mais je ne l'utiliserai pas. Je n'aime pas son profil de carrière entre autres. Mais oui il est bien né et même pas trop cher

Pacha grandchamp et sa légende de cheval peu combattif....un chaval qui remporte le Prix de Vincennes est un tout bon et surtout un dur de plus PC est mort jeune ne laissant que 100 produits dont des trés bons mais surtout des femelles. Son frère Nicias lui était récalcitrant à la lutte mais cette famille avait beaucoup de classe naturelle et elle s'est transmise...par les mères.
Eugenito est un cheval purement fabriqué par Baudoin..;je l'ai particulièrement suivi dans le Sud Ouest jeune il n'était que le 4ème de sa génération et se prenait des tirs contre les Esmondo, Esos, Evasion Mystic et Etonnant était lui vraiment au dessus! Déferré des 4 +artifices il passe sain chez Baudoin et c'est la "fête du slip" allant jusqu'à remporter le C5 et échouer aux portes des qualifications du PA pour une faute et distancement. Construire de l'élevage sur ce type de chevaux c'est la négation mème de l'amélioration de la race...d'ailleurs je vous prépare (pour ceux qui me lisent) une synthèse de mes réflexions pour bientôt.

iroisebleue écrit:

vieborg écrit:

iroisebleue écrit: oui, tu comprends pourquoi je trouverais la semence sexée plus qu'utile même si limitée

Évidement mais ce sont les financiers que je crains si cette pratique se faisait...

Un Charme Fou c’est pas mal aussi coté papier !

Tout peut se réguler sainement.... Tout.
Les financiers sont déjà là.
Je cherche des solutions pour soutenir les éleveurs à faible effectif et moyens limites mais passionnés. Quand on regarde les chevaux qui gagnent leur croûte il y a de tout. Un bon cheval peut venir d'une petite boutique. Si celle ci n'a qu'une poulinière, la semence sexee prend son sens. Tu limites l'utilisation à une ou deux juments par elevage. Évidemment ils contourner ont mais on peut aussi s'occuper des contournements. Je ne crois pas en la main invisible pour réguler mais se priver de progrès c'est dommage. Je suis une libérale avec un brin de régulation. Appelez ça comme vous voudrez 😉

Oui je comprends, il fait des gardes fous et des contrôleurs des gardes fous ! lol

moncourt écrit: Pacha grandchamp et sa légende de cheval peu combattif....un chaval qui remporte le Prix de Vincennes est un tout bon et surtout un dur de plus PC est mort jeune ne laissant que 100 produits dont des trés bons mais surtout des femelles. Son frère Nicias lui était récalcitrant à la lutte mais cette famille avait beaucoup de classe naturelle et elle s'est transmise...par les mères.
Eugenito est un cheval purement fabriqué par Baudoin..;je l'ai particulièrement suivi dans le Sud Ouest jeune il n'était que le 4ème de sa génération et se prenait des tirs contre les Esmondo, Esos, Evasion Mystic et Etonnant était lui vraiment au dessus! Déferré des 4 +artifices il passe sain chez Baudoin et c'est la "fête du slip" allant jusqu'à remporter le C5 et échouer aux portes des qualifications du PA pour une faute et distancement. Construire de l'élevage sur ce type de chevaux c'est la négation mème de l'amélioration de la race...d'ailleurs je vous prépare (pour ceux qui me lisent) une synthèse de mes réflexions pour bientôt.

Je suis de ton avis et celui d'iroise, Eugenito c'est non et nous verrons bien si les conseilleurs sont les payeurs !!!!

iroisebleue écrit: Eugenito du Noyer est bien né mais je ne l'utiliserai pas. Je n'aime pas son profil de carrière entre autres. Mais oui il est bien né et même pas trop cher

je pense il 2500e

Moncourt je n'ai fait que retransmettre la légende de toute évidence erronée sur Pacha. Tenace chez des entrain eurs que j'ai côtoyés. On me disait : l'avoir dans le papier c'est bien il est classieux mais pas la peine d'aller chercher l'inbreeding ni d'insister sur sa fratrie.
Il se trouve que notre poulinière avait Pacha G. pour père de mère (c'était une Ejakval), et elle nous les faisait braves, trotteurs et généreux.
Mais j'avoue avoir fait attention à ne pas faire de retour sur Pacha autant que possible. Pour autant notre expérience n'a pas de valeur statistique et combien de chevaux classieux font ressortir Pacha G., souvent avec une lignée mâle Kerjacques. Tenor de Baune ne dementit pas

Tout à fait d'accord pour la lecture de carrière d'Eugenito et, oui, nous vous lirons avec plaisir.

La question est toujours la même : soit nous élevons dans l’espoir unique de faire un ou mieux des gagnants, soit nous élevons dans l’optique de faire souche sans se préoccuper donc des modes à la vente.
Personnellement étant un puriste et surtout ayant fait une croix définitive sur l’élevage, faute de moyens financiers suffisants, je reste dans une vue à long terme et prônerait toujours l’Amélioration de la race du Trotteur par la sélection. Celle-ci se fait par la compétition (sévère) et le tri des reproducteurs (modèle et origines). Pour ce faire revenons sur un peu d’histoire de notre cher Trotteur de France.
Il y a 150 ans le trotteur Orloff dominait le petit monde international du trot. Cinquante ans plus tard le standarbred américain occupait cette pole position sans équivoque possible. Toutes les grandes épreuves voyaient les US ridiculiser les nôtres. Hormis les champions comme Uranie, Fred Leyburn, Amazone B et autres sang-coupés le trotteur 100% français ne pouvait tenir la comparaison. Soudain, à partir de 1954 les grandes victoires dans nos Internationaux se multiplièrent avec l’avènement des Jamin, Gélinotte, Hairos II, Gutemberg B, Masina, Newstar, Masina…jusqu’à Roquépine, Une de Mai, Tidalium Pelo….etc, il fut pour tous les analystes impartiaux impossible de nier l’évidence de l’épanouissement et de la suprématie de l’élevage français. D’ailleurs les scandinaves et les italiens ou même nos voisins belges, allemands et hollandais commencèrent à importer des trotteurs français de second choix mais qui allaient leur permettre d’améliorer grandement leurs élevages à court et long terme.
Que s’était-il passé coté français ? Essayons d’analyser cette ascension du TF.
D’abord reconnaissons que notre race de trotteur FR n’en a que le nom. Elle est loin d’être fixée et comme la race standarbred ne résulte que d’un gloubi-boulga équin, mélangeant à qui mieux-mieux d’Orloff, de pur-sang, de demi-sang anglais et arabe, d’arabe pur, de Norfolk, de Cob mais surtout de « carrossier » issu de croisement à l’emporte-pièce de Barbes, Danois, Frisons, Juliers…des chevaux surtout élevés pour l’armée et pou les taches de transport au quotidien. Résultat des chevaux robustes, épais, relativement petits et vigoureux. Nous sommes loin des fusées actuelles. Notons que la notion de race standarbred américain est aussi floue que la notre, car la plupart des ancêtres du trotteur américain venait du vieux continents et des mêmes origines diverses que les nôtres. Seuls les façons d’entrainer, leur programme de courses et les aptitudes demandées aboutirent à une différentiation rapide des deux souches.
Phénomène amorcé quelques temps auparavant mais vraiment visible autour des années trente, l’importation de chevaux d’Amérique (étalons et juments) commençait à affiner la race anglo-normande des TF et lui donner plus de vitesse, ce qui alliée à l’endurance innée due aux origines primaires en fit la race la plus complète de trotteurs au monde au milieu des années soixante.
Ce résumé « universitaire » pour les livres oublie cependant bien des choses.
D’abord des « étrangers » comme Capovilla, Mills, Chyriacos, Baroncelli, .. révolutionnèrent la façon d’entraîner et même de driver en France. Avec de nouvelles méthodes nos trotteurs gagnèrent des immenses secondes en chrono et purent rivaliser avec les ogres américains.

Fuschia né en 1883 fut le plus grand chef de race du trotteur français moderne. Bon en pistes, 20 courses, 17 victoires et 2 secondes places, bradé par son éleveur pour « la France » aux Haras Nationaux il fit office pendant 19 ans et engendra 390 trotteurs (chiffre énorme pour l’époque). Les éleveurs français au bout de dix années d’hégémonie des rejetons de Fuschia sur les pistes, se mirent à faire de l’inbreeding sur lui. Pourtant beaucoup de spécialistes étrangers alertèrent nos instances sur les dangers pour notre élevage en consanguinité. Les français ignorèrent les théoriciens revendiquant une amélioration constante des méthodes d’élevage, des techniques d’entrainement, d’entretien et de suivie des herbages et de la nourriture propre aux coursiers. L’avenir leurs donnera raison sur la finalité de battre les meilleurs trotteurs mondiaux mais pas sur la durée de ses objectifs, car il faudra attendre cinquante ans pour le voir. En effet, l’inbreeding s’intensifia et la vitesse moyenne de nos trotteurs augmenta sensiblement au lieu de diminuer. Uranie cachait la forêt de chevaux moyens TF. Après la première guerre mondiale, la norme fut l’inbreeding sur les fils et petits-fils de Fuschia ( les Intermède, Narquois, Trinqueur, Bémecourt, Beaumanoir, Jongleur, Ontario…) . Certes la méthode donna de très bons résultats avec Bémecourt et son rejeton Intermède mais surtout lorsque l’inbreeding était plus éloigné.
Il était impossible de continuer ainsi. Il fallait un rafraichissement du sang. Les Quo Vadis ( une seule présence de Fuschia à la 4ème génération maternelle), TelemaqueV (Fuschia 3éme génération) Quarteron (pas de Fuschia) firent quelque peu illusion. Le seul croisement possible en sang nouveau était celui d’avec le trotteur américain.
L’apport de sang standarbred de haut niveau (les males Sam Williams, Calumet Delco, Net Worth, The Great McKinney…mais aussi les femelles Helen Leyburn, Bosque Bonita, Suzy Notwood, Lady Stately, Miss Pierce, Anna Maloney, Henrietta C, Union, Viola Sunshine,Zsiba) associé avec notre meilleur des pistes (Uranie, Kalmia, Azur, Intermède, Quo Vadis, Trianon…) fixèrent un peu plus certaines spécificités du TF.
Le danger de ces « invasions » américaines fut alors la nouvelle menace pour notre élevage de perdre notre identité nationale raciale. La réponse se matérialisa dans l’arrêté du 30 janvier 1937 fermant notre Stud-Book pour plus de 40 ans.
Pourtant c’est bien évidemment cet hétérosis de qualité qui a permis l’éclosion des cracks qui ont construits les grandes lignes du roman Trotteur Français. Les grands élevages comme Olry-Roederer puisèrent alors dans l’alinéa autorisant l’inscription à notre Stud trotteur de produit issu de pur-sang. Jamin fut conçu alors d’un trotteur français et d’une jument fille d’un trotteur et d’une galopeuse victorieuse à St Cloud.