Stonestreet Stables

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Stonestreet Stables a été créé par ivct



JDG

Stonestreet Stables, l’écurie de Barbara Banke – et de son dĂ©funt Ă©poux Jess Jackson –, a marquĂ© l’histoire du galop amĂ©ricain. Le rĂȘve de Stonestreet est Ă  prĂ©sent d’atteindre les sommets europĂ©ens !


AchetĂ© suite Ă  ses dĂ©buts victorieux, Curlin (Smart Strike) fut sacrĂ© meilleur 3ans amĂ©ricain de la saison 2007, aprĂšs ses trois victoires de Gr1, dont les Preakness Stakes et la Breeders’ Cup Classic (Grs1). Alors que le cheval Ă©tait trĂšs attendu au haras, Jess Jackson et Barbara Banke ont dĂ©cidĂ© de le conserver Ă  l’entraĂźnement. Avec Ă  la clĂ© quatre victoires de Gr1 supplĂ©mentaires, dont la Dubai World Cup (Gr1). Pour justifier son choix, Jess Jackson avait alors expliquĂ© que les courses avaient besoin de champions
 Ă  l’image de Seabiscuit (Hard Tack), lequel avait marquĂ© son enfance et fait naĂźtre sa passion.

Des paris insensés.

Également acquise Ă  l’entraĂźnement, Rachel Alexandra (Medaglia d’Oro) fut l’objet d’un challenge encore plus osĂ©. En 2009, son entourage dĂ©cide que la pouliche affrontera les mĂąles dans les Preakness Stakes (Gr1)
 un pari rĂ©ussi et qui n’avait pas Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© depuis 1924. Logiquement, Rachel Alexandra y gagne le titre de Cheval de l’annĂ©e aux États-Unis. AprĂšs la disparition de Jess Jackson, Barbara Banke a poursuivi l’audacieuse odyssĂ©e hippique de Stonestreet Stables. C’est ainsi qu’en 2014, l’Europe a vu dĂ©barquer une petite bombe amĂ©ricaine nommĂ©e Lady Aurelia (Scat Daddy). Encore une prise de risque considĂ©rable. La pouliche, aprĂšs avoir dĂ©butĂ© victorieusement sur le dirt, s’est donc envolĂ©e pour l’Angleterre. Elle a d’abord fait pleurer les racingfans anglais en remportant les Queen Mary Stakes (Gr2), avant de confirmer dans le Darley Prix Morny (Gr1)
 pour mieux revenir en Europe l’annĂ©e suivante et triompher dans les King's Stand Stakes (Gr1) d’Ascot !

Campanelle sortait du lot dÚs le départ.

Un peu plus de 48 heures aprĂšs la victoire de Campanelle (Kodiac) dans le Darley Prix Morny, Barbara Banke nous a confiĂ© : « C’est formidable. Cela fait longtemps que nous pensions au Morny pour Campanelle. Et la voir faire aussi bien en terrain souple, c’est un vĂ©ritable motif de satisfaction. Elle est invaincue en trois sorties et a gagnĂ© trois courses
 dans trois pays diffĂ©rents, traversant quatre fois l’Atlantique en peu de temps. Il faut un cheval exceptionnel pour rĂ©aliser cela. C’est une pouliche qui a une rĂ©elle capacitĂ© d’adaptation et qui est vraiment facile. Nous espĂ©rons revenir un jour avec elle en Europe pour gagner d’autres belles courses ! C’est Ben McElroy, un ami, qui l’a repĂ©rĂ©e chez Tattersalls. Il m’a appelĂ©e en me disant que c’était LA pouliche de la vente et qu’elle avait le profil pour gagner les Queen Mary Stakes (Gr2). Ce qu’elle a effectivement fait l’annĂ©e suivante ! Elle a toujours fait tout ce qu’on lui a demandĂ©. DĂšs le mois de fĂ©vrier, Wesley Ward nous a dit que Campanelle Ă©tait le meilleur 2ans de l’écurie. »

Un plat de pĂątes avant chaque course.

En 2009, Wesley Ward est devenu le premier entraĂźneur amĂ©ricain Ă  remporter une Ă©preuve Ă  Royal Ascot, avec Strike the Tiger (Tiger Ridge) dans les Windsor Castle Stakes (L). Une performance qui n’est pas passĂ©e inaperçue. Barbara Banke explique : « Nous rĂȘvions de gagner Ă  Royal Ascot, un exploit dĂ©jĂ  rĂ©alisĂ© par Wesley Ward. Aussi, lorsque Lady Aurelia a montrĂ© des capacitĂ©s supĂ©rieures Ă  la moyenne, Wesley s’est imposĂ© comme l’entraĂźneur idĂ©al pour rĂ©aliser notre rĂȘve. Vous connaissez la suite de l’histoire
 Je suis trĂšs proche de Wesley. Et de Frankie Dettori aussi, qui est Ă  la fois jockey et assistant entraĂźneur ! Venir en Europe et gagner une grande course, c’est vraiment extrĂȘmement amusant. Je regrette vraiment de ne pas avoir pu venir Ă  Deauville dimanche pour assister Ă  la victoire de Campanelle. Vivement la fin du Covid ! »

Dans les tentatives europĂ©ennes de Stonestreet Stables, la dimension symbolique n’est jamais loin : « Lady Aurelia nous a offert un Cartier Award. C’est vraiment un objectif que de dĂ©crocher Ă  nouveau une telle distinction europĂ©enne. Je vais rĂ©investir en Europe cette annĂ©e dans cet objectif, mais aussi dans le but d’apporter du sang neuf Ă  notre Ă©levage
 mĂȘme si Campanelle va devoir attendre encore pas mal de temps avant d’aller Ă  la saillie ! Mon mari a toujours aimĂ© nommer ses chevaux avec un mot commençant par "C". Au dĂ©part, nous voulions l’appeler Campanile, c’est-Ă -dire une tour qui abrite des cloches. Mais ce nom n’était plus disponible. Aussi nous avons optĂ© pour Campanelle, un terme utilisĂ© pour une petite cloche ou une forme de pĂątes. Cela fait sens quand on est une pouliche montĂ©e par un jockey italien, non ? Maintenant, nous mangeons un bon plat de campanelle avant chacune de ses courses ! À l’avenir, elle va certainement viser le Breeders' Cup Juvenile Turf (Gr1). Nous pensons qu’elle tiendra le mile
 »

Barbara Banke : « Je rĂȘve de gagner l’Arc
 »

Aux États-Unis, le turf prend de plus en plus d’importance. S’il est encore loin d’avoir la place du dirt, le gazon gagne des adeptes. C’est notamment le cas de Barbara Banke qui, bien sĂ»r, court aussi beaucoup de chevaux sur le sable : « L’avantage des chevaux de gazon, c’est qu’ils ont tendance Ă  durer. J’essaye d’élever des chevaux pour l’élite des courses de turf. Plus que par le passĂ©. Il est vraiment formidable de voir les bons amĂ©ricains se tester face aux meilleurs europĂ©ens, comme lorsqu’Enable (Nathaniel) est venue courir la Breeders’ Cup (Gr1). Je rĂȘverais aussi de voir Love (Galileo) tenter un tel challenge. Avant de disparaĂźtre, mon mari m’a confiĂ© qu’il rĂȘvait de gagner le Prix de l’Arc de Triomphe (Gr1). Cela fait partie des courses que je rĂȘve aussi de remporter, tout comme le Kentucky Derby (Gr1) ou un classique en Angleterre. » Barbara Banke prĂ©cise : « Faire entraĂźner en Europe est l’un de mes objectifs, des chevaux achetĂ©s aux ventes lĂ -bas bien sĂ»r, mais aussi des sujets Ă©levĂ©s aux États-Unis. En particulier ceux issus de l’un des Ă©talons amĂ©ricains dont nous sommes copropriĂ©taires [Curlin, The Factor
 ndlr] »

Barbara Banke est Ă©galement active en Australie. Elle possĂšde notamment Bounding (Lonhro), championne sur le sprint en Nouvelle-ZĂ©lande et sƓur du vainqueur de Derby Anthony van Dyck (Galileo). En septembre 2019, Godolphin a achetĂ© son yearling par Curlin pour 4,1 millions de dollars.

Ben McElroy : « Le niveau des courses sur gazon a Ă©normĂ©ment progressĂ© aux États-Unis »

Ben McElroy, l’homme qui a dĂ©nichĂ© Campanelle chez Tattersalls, nous a confiĂ© : « Je suis allĂ© Ă  Newmarket pour trouver des chevaux capables de gagner Ă  Royal Ascot. La pouliche sortait du lot physiquement. Elle semblait trĂšs prĂ©coce. Son pĂšre, Kodiac (Danehill), Ă©tait reconnu pour cette qualitĂ©. Et sa mĂšre avait gagnĂ© les Marygate Fillies' Stakes (L), une trĂšs bonne course. Je regarde les yearlings europĂ©ens de la mĂȘme maniĂšre que les amĂ©ricains, je recherche le mĂȘme type. Les chevaux que j’ai achetĂ©s, jouant de malchance, sont plusieurs fois montĂ©s sur le podium d’épreuves de la Breeders’ Cup
 sans parvenir Ă  s’imposer. J’espĂšre que Campanelle va gagner ! Son mental est exceptionnel, c’est l’une de ses grandes forces. »

Au sujet de la rĂ©ussite de Wesley Ward avec les 2ans, Ben McElroy explique : « Ses chevaux sortent tellement bien des boĂźtes qu’ils gagnent dĂšs le dĂ©part plusieurs longueurs. Ses pensionnaires sont souvent relĂąchĂ©s dans leur travail. Il faut savoir qu’il supervise le dĂ©bourrage d’une bonne partie des chevaux qu’il entraĂźne : il les suit de trĂšs bonne heure. Ensuite, c’est une personne qui apporte un soin tout particulier au choix du sol sur lequel il travaille ses 2ans. Il privilĂ©gie le turf au dirt pour cela, et fait le maximum pour les faire progresser tout en prĂ©servant leur physique. Pendant l’hiver, ses poulains changent plusieurs fois d’environnement, ne serait-ce que pour aller du dĂ©bourrage Ă  l’entraĂźnement. Cela leur apprend Ă  rester calmes, Ă  s’adapter au changement. »

Ben McElroy conclut : « Progressivement, l’AmĂ©rique accueille toujours plus de courses sur le gazon, avec des allocations plus importantes. D’oĂč l’intĂ©rĂȘt des AmĂ©ricains pour acheter en Europe. MĂȘme si un bon cheval peut venir de n’importe oĂč dans le monde. D’ailleurs, on voit un retour des chevaux amĂ©ricains sur la scĂšne europĂ©enne
 Une chose est certaine, le niveau des courses sur le gazon a Ă©normĂ©ment progressĂ© aux États-Unis en l’espace de quelques annĂ©es. »

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26 AoĂ» 2020 22:05 #1
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CURLIN


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26 AoĂ» 2020 22:31 #2
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RACHEL ALEXANDRA


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26 AoĂ» 2020 22:33 #3
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26 AoĂ» 2020 22:34 #4

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fr.wikipedia.org/wiki/Rachel_Alexandra

Rachel Alexandra (2006-) est une jument de course pur-sang anglais, nĂ©e aux États-Unis. PropriĂ©tĂ© du milliardaire Jess Jackson, elle est entraĂźnĂ©e par Steve Asmussen et montĂ©e par Calvin Borel. Elle est l'une des rares pouliches de l'histoire Ă  avoir affrontĂ© et vaincu les mĂąles Ă  3 ans.



L'Ă©leveur de Rachel Alexandra, Dolphus Morrisson, voulu la prĂ©senter aux ventes de foals (poulains et pouliches de 6 mois) de Keenland, mais un examen mĂ©dical dĂ©favorable lui fit renoncer, pensant qu'il n'atteindrait jamais la somme Ă  laquelle il l'estimait, $ 125 000. Elle dĂ©bute finalement en mai 2008 par une 6e place, sous l'entraĂźnement de Hal Wiggins. Elle ouvre son palmarĂšs dĂšs la course suivante, puis obtient deux accessits d'honneur dans des groupe 3. À la fin de l'annĂ©e, elle remporte un groupe 2, les Golden Road Stakes, sur l'hippodrome de Churchill Downs, Ă  Louisville, Kentucky.

Rachel Alexandra avant le Haskell Invitational Handicap, en 2009

À 3 ans, Rachel Alexandra enchaĂźne les victoires et se prĂ©sente dans les Kentucky Oaks dans la peau de la grande favorite. Elle y rĂ©alise une performance exceptionnelle, en Ă©crasant ses adversaires de plus de 20 longueurs, soit l'Ă©cart le plus important jamais enregistrĂ© dans cette course. À l'issue de l'Ă©preuve, son propriĂ©taire, Dolphus Morrisson, annonce qu'il a cĂ©dĂ© la pouliche au milliardaire Jess Jackson (Ă©galement propriĂ©taire du crack Curlin), pour un montant tenu secret (on parle d'une somme comprise entre 10 et 15 millions de dollars). La championne est dĂ©sormais confiĂ©e aux soins de l'entraĂźneur Steve Asmussen et son nouvel entourage dĂ©cide de l'aligner contre les mĂąles dans les Preakness Stakes, qu'aucune pouliche n'a remportĂ© depuis 1924. Elle y crĂ©e la sensation en s'imposant aux dĂ©pens du vainqueur du Kentucky Derby, Mine That Bird. Dix jours plus tard, elle prend part aux Mother Goose Stakes, dĂ©sertĂ©s par la concurrence puisque seules deux pouliches osent la dĂ©fier. Elle s'impose avec prĂšs de 20 longueur d'avance, en signant le record de l'Ă©preuve. Toujours invaincu en 2009, elle affronte une nouvelle fois les mĂąles de 3 ans dans le Haskell Invitational Handicap, avec Ă  la clĂ© une victoire par 6 longueurs. En septembre, elle fait encore mieux en gagnant, certes plus difficilement (une tĂȘte Ă  l'arrivĂ©e), contre les meilleurs chevaux d'Ăąge amĂ©ricains dans les Woodward Stakes, qu'elle est la seule femelle de l'histoire Ă  avoir remportĂ©. Le public amĂ©ricain rĂȘve d'une confrontation avec la phĂ©nomĂ©nale et invaincue jument Zenyatta dans la Breeders' Cup Classic, mais l'affrontement entre les deux championnes est reportĂ© Ă  l'annĂ©e suivante. En attendant, les exploits de Rachel Alexandra lui permettent de souffler le titre de Cheval de l'annĂ©e aux États-Unis Ă  Zenyatta.

La campagne 2010 de Rachel Alexandra s'avĂšre moins extravagante, et la perspective d'un match avec Zenyatta va s'Ă©loigner au fur et Ă  mesure de l'annĂ©e. Elle effectue sa rentrĂ©e en Louisiane en mars, dans une course crĂ©Ă©e pour elle, mais elle doit se contenter de la deuxiĂšme place. Elle est Ă  nouveau battue en avril Ă  Churchill Downs, mais retrouve le goĂ»t de la victoire ensuite dans un handicap qu'elle remporte de plus de 10 longueurs, dans un meilleur temps que lors de son triomphe dans les Kentucky Oaks, puis enchaĂźne par une autre victoire avant d'ĂȘtre Ă  nouveau battue dans un prĂ©paratoire Ă  la Breeders' Cup Classic, course Ă  laquelle son entourage renonce, et annonce la retraite de la championne en septembre et son entrĂ©e au haras.



Au haras

En janvier 2012, Rachel Alexandra donne naissance Ă  son premier produit, un poulain par le champion Curlin : nommĂ© Jess's Dream, il rĂ©alise une carriĂšre sans Ă©clats, mais son pedigree lui ouvre les portes du haras, oĂč il entre en 2017 Ă  $ 5 000 la saillie. L'annĂ©e suivante, elle donne Rachel's Valentina, par Bernardini, qui compte parmi les meilleures pouliches de sa gĂ©nĂ©ration : laurĂ©ate des Spinaway Stakes (Gr.1), deuxiĂšme de la Breeders' Cup Juvenile Fillies derriĂšre la championne Songbird et des Ashland Stakes (Gr.1).

Le poulinage de Rachel's Valentina fut nĂ©anmoins trĂšs Ă©prouvant pour Rachel Alexandra, qui dut ĂȘtre opĂ©rĂ©e, sa pouliche Ă©tant confiĂ©e Ă  une nourrice.

À la suite de cet incident, l'entourage de la championne annonça qu'elle ne serait plus saillie et resterait à la retraite dans son haras de Stonestreet Stables2.

Origines

Le pĂšre de Rachel Alexandra, Medaglia d'Oro, fut un remarquable compĂ©titeur, accumulant prĂšs de 6 millions de dollars de gains. Vainqueur de plusieurs groupe 1 pour chevaux d'Ăąge (dont les Travers Stakes), il avait terminĂ© 2e des Belmont Stakes et 4e du Kentucky Derby. DeuxiĂšme de la DubaĂŻ World Cup, il termina Ă  la mĂȘme place dans la Breeders' Cup Classic, en 2002 et 2003. Au haras, il s'est tout de suite imposĂ© comme un Ă©talon prometteur, donnant une quinzaine de laurĂ©ats de groupe 1, dont la phĂ©nomĂ©nale Songbird (laurĂ©ate d'une rimbambelle de groupe 1 dont la Breeders' Cup Juvenile Fillies aux dĂ©pens de Rachel's Valentina, la fille de Rachel Alexandra). TarifĂ© Ă  $ 40 000 puis $ 60 000 la saillie, il a Ă©tĂ© acquis en 2009 par les haras de Cheikh Mohammed, oĂč ses services sont proposĂ©s, en 2018, Ă  $ 250 000

"all we are:just a dust in the wind"
26 AoĂ» 2020 22:45 #5

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DerniĂšre Ă©dition: 27 AoĂ» 2020 08:48 par Linamix.
26 AoĂ» 2020 22:53 #6

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