Dernières nouvelles du cosmos

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Réponse de ivct sur le sujet Dernières nouvelles du cosmos

www.cieletespace.fr/actualites/la-premie...ir-est-dans-la-boite

" Du 4 au 10 avril 2017, neuf observatoires millimétriques formant l’interféromètre de l’Event Horizon Telescope ont visé simultanément le centre de la Voie lactée. Leurs données seront assemblées pour former un cliché historique, le premier à révéler la silhouette sombre du trou noir de 4 millions de masses solaires qui s’y cache.


Gopal Narayanan peut être content. Car l’Event Horizon Telescope a fonctionné parfaitement. Après dix jours passés au Large Millimeter Telescope, au Mexique, le chercheur de l’Université de Massachusetts sait que sa mission est accomplie. Pendant cette période, son équipe a accumulé assez de données pour pouvoir, d’ici plusieurs mois, produire pour la première fois une photographie d’un trou noir.

Et avec elle, huit autres équipes, dépêchées dans huits observatoires à travers le monde ont réussi la même prouesse. « Les données sont maintenant en route vers les États-Unis et l’Allemagne, où elles seront combinées avec celles des sept autres télescopes dans les prochains mois », explique-t-il. Il manquera encore cependant les mesures d’un télescope, situé au pôle Sud, qui ne pourront être rapatriées qu’à la fin de la nuit polaire australe, d’ici quelques mois.

Alors, dans environ un an, au terme d'un fastitideux travail de recombinaison des observations, les astronomes devraient pouvoir « développer » leur photo historique montrant la silhouette d’un trou noir.

Cinq sessions d’observation pour neuf télescopes

Le pari était pourtant difficile à tenir. Au cours d’une fenêtre de dix jours, neuf observatoires millimétriques répartis sur toute la planète devaient observer à cinq reprises, simultanément, les deux mêmes cibles célestes : le centre de la galaxie M87 et le centre de la Voie lactée, Sagittarius A*.

Tout cela pour obtenir la résolution d’un télescope virtuel du diamètre de la Terre (soit 12000 km) et réussir à voir pour la première fois l’ombre des trous noirs massifs qui se trouvent dans ces galaxies. Mais cela exigeait qu’aucun des observatoires impliqués n’ait de problème technique et que la météo soit favorable sur chacun des sites.

Un élément central : le Large Millimeter Telescope

Pour la circonstance, Gopal Narayanan s’est rendu au Mexique avec ses collègues de l’université de Massachusetts. Là, dans l’État de Puebla, au sommet du volcan endormi Sierra Negra, à 4600 m d’altitude, se trouve le plus gros télescope du dispositif : le Large Millimeter Telescope.

Si toute la surface de sa parabole mobile de 50 m de diamètre n’est pas encore entièrement opérationnelle (seuls 32 m sont en service), il est le télescope le plus sensible de l’Event Horizon Telescope. D’où son importance.

Une acquisition des données réussie

Dès le 4 avril 2017, les conditions étaient réunies pour que tous les observatoires impliqués se lancent. Les choses ont même commencé sur les chapeaux de roues : « Les trois premières nuits, à partir du 4 avril, nous avons réussi à obtenir trois nuits consécutives d’observations avec une météo coopérative sur tous les sites, décrit Gopal Narayanan. Ensuite, nous avons eu deux nuits d’arrêt à cause de mauvais temps sur deux sites. »

L’équipe en a alors profité pour se reposer un peu. Il faut dire que les conditions étaient particulièrement éprouvantes : des montées incessantes à 4600 m d'altitude pour des sessions de 8 à 16 heures d’affilée ! Puis il a fallu régler quelques problèmes techniques sur le télescope.

« Les nuits du 9 et du 10 avril, nous avons à nouveau “déclenché” et obtenu deux excellentes nuits d’observation en plus », conclut Gopal Narayanan. Cinq nuits, c’est tout ce qu’il fallait pour réussir la photo du trou noir central de la Voie lactée. Les astronomes ont donc engrangé les données nécessaires.

On attend maintenant le cliché reconstitué à partir des données de chacun des neuf observatoires qui ont constitué l’Event Horizon Telescope.
"all we are:just a dust in the wind"
21 Avr 2017 00:55 #121

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Réponse de Gribouille29 sur le sujet Dernières nouvelles du cosmos

:banane: j'ai hâte de voir ça!!
Merci pour ce message de la part de : ivct
21 Avr 2017 11:41 #122

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Réponse de ivct sur le sujet Dernières nouvelles du cosmos

"all we are:just a dust in the wind"
27 Avr 2017 04:34 #123
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Réponse de Gribouille29 sur le sujet Dernières nouvelles du cosmos

trop génial, j'aimerais bien me balader autour de Saturne avec Cassini!
Merci pour ce message de la part de : ivct
27 Avr 2017 05:47 #124

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Réponse de Gribouille29 sur le sujet Dernières nouvelles du cosmos

j'aime bien le doodle sur Cassini!
27 Avr 2017 05:49 #125
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Réponse de Gribouille29 sur le sujet Dernières nouvelles du cosmos

ciel dégagé ce soir, et une belle surprise plein sud : Jupi et Madame la Lune!
Merci pour ce message de la part de : ivct
07 Mai 2017 23:14 #126
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Réponse de ivct sur le sujet Dernières nouvelles du cosmos

www.sciencesetavenir.fr/fondamental/un-n...ooster-le-lhc_112800

Un nouvel accélérateur au Cern pour booster le LHC

Au Cern, le laboratoire européen pour la physique des particules, situé à quelques kilomètres de Genève, c'est sous terre qu'il faut chercher de la nouveauté ! Après avoir obtenu de nombreux résultats grâce au LHC et notamment l'identification du boson de Higgs, le laboratoire se voit équiper d'un nouvel accélérateur de particules linéaire qui permettra de rendre le LHC encore plus performant dans sa quête d'une nouvelle physique. Cet accélérateur appelé Linac 4 est situé à 12 mètres sous le sol et il mesure près de 90 mètres de long. Il a fallu dix ans pour le construire. La structure a été inaugurée mardi 9 mai 2017. Elle va ensuite subir de nombreux tests avant d'être relié au complexe d'accélérateurs du CERN lors du prochain long arrêt technique, en 2019-2020. " Nous sommes heureux de célébrer cette réalisation remarquable. Le Linac 4 est un injecteur moderne, le premier élément essentiel de notre ambitieux programme d'amélioration conduisant au LHC à haute luminosité. Cette phase de haute luminosité augmentera considérablement les capacités des expériences LHC en vue de la découverte d'une nouvelle physique et de mesures plus précises des propriétés du boson de Higgs ", a déclaré Fabiola Gianotti, directrice générale du CERN.

L'accélérateur linéaire est le premier maillon essentiel de la chaîne d'accélération des particules. C'est là que les particules produites reçoivent l'accélération initiale ; la densité et l'intensité des faisceaux de particules y sont également définies. Le Linac 4 génèrera des faisceaux d'ions hydrogène qui seront dispersés vers les différentes expériences menées au Cern et bien sûr au LHC qui recevra en bout de chaîne un faisceau d'une intensité doublée par rapport à aujourd'hui, de quoi accroître sa luminosité c'est à dire le nombre de collisions de particules qui s'y produisent. Le Linac 4 fait partie d'un programme regroupant plusieurs améliorations techniques qui visent à augmenter la luminosité du LHC d'un facteur 10, d'ici 2025. La nouvelle version du LHC produira chaque année 15 millions de bosons de Higgs, contre 1,2 millions entre 2011 et 2012. De quoi étudier plus en détail cette particule encore mystérieuse et confirmer qu'il s'agit bien du boson en question. De quoi aussi rivaliser avec les prochaines machines comme ce projet d'accélérateur géant qui vient d'être annoncé par la Chine.
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Merci pour ce message de la part de : Gribouille29
10 Mai 2017 01:51 #127

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Opportunity au bord d’une ravine

www.cieletespace.fr/actualites/opportuni...66&mc_eid=17ff6eb85b

" Le robot américain, sur Mars depuis 2004, arrive en vue de son nouvel objectif au bord du cratère Endeavour : une ravine qui pourrait avoir été creusée par de l’eau… mais pas uniquement.


Sur Mars, la longévité a du bon, et pas seulement pour permettre à un rover de battre des records. Le robot Opportunity devrait en faire la démonstration dans les semaines qui viennent. Après treize ans et demi passés à arpenter la planète rouge dans la région de Meridiani Planum, voilà qu’il arrive tout près d’un objectif qui fait rêver les scientifiques depuis des années : une ravine. Celle-ci, baptisée Perseverance Valley, n’est ni la plus spectaculaire, ni la plus attractive. Mais, alors qu’elle semblait initialement hors de portée d’Opportunity, voilà qu’elle va être photographiée et étudiée de près par ce même robot, qui s’est mis en route dans sa direction en octobre 2016.

Le mystère des éboulements martiens

Avec ses 44,7 km au compteur, Opportunity pourrait bien donner aux scientifiques le fin mot d’un mystère qui dure depuis que la sonde orbitale Mars Global Surveyor, en 2000, a permis d’identifier des ravines récentes sur les flancs de certains cratères ou de certaines montagnes. Leur aspect fait penser à des écoulements d’eau qui auraient creusé des ruisseaux éphémères. Mais depuis leur découverte, deux thèses s’opposent pour expliquer leur présence : soit des effondrements de sable, à sec, soit la liquéfaction soudaine de glaces contenues dans le sol.

Récemment, une équipe française a démontré que l’écoulement d’eau sur Mars semblait difficile à envisager, compte tenu des conditions de faible pression qui y règnent.

Opportunity sur la bonne pente

Le valeureux robot américain est donc sur le point de s’engager le long de l’une de ces ravines, longue d’environ 150 m. L’engin a au préalable longé le bord ouest du cratère Endeavour. Mais avant de s’engager à l’intérieur du cratère dans une descente qui pourrait être trop raide (entre 15 et 17 degrés d’inclinaison), il va prendre des photos. D’abord depuis un point et ensuite depuis un autre point situé sur le côté de plusieurs mètres. Ainsi, les scientifiques auront une vue stéréoscopique du terrain qui leur permettra d’évaluer la pente avec précision et de choisir le meilleur chemin pour faire descendre le robot. Malgré ses instruments vieillissants, Opportunity pourrait récolter des données venant étayer l’une ou l’autre des hypothèses concernant l’origine des ravines martiennes.
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18 Mai 2017 17:44 #128

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Réponse de ivct sur le sujet Dernières nouvelles du cosmos

Des perles de fer extraterrestre, découvertes aux Etats-Unis dans des sépultures vieilles d'environ vingt siècles, ont été identifiées à une météorite tombée 700 km plus loin.


Découvertes en 1945 dans une sépulture de la culture Hopewell, une civilisation qui a fleuri dans l'actuel Illinois entre 200 avant et 500 après notre ère, ces vingt-deux perles de fer riches en nickel étaient soupçonnées depuis des décennies d'être d'origine extraterrestre. L'enrichissement en nickel est en effet l'une des signatures du fer que l'on trouve dans certaines météorites – les météorites ferreuses, des fragments d'astéroïdes qui sont eux-mêmes des restes de cœurs planétaires.

C'est l'analyse des perles par microscopie optique, spectroscopie de masse et autres techniques qui a permis de montrer qu'elles étaient faites du même matériau que la météorite Anoka, découverte en 1961 dans le Minnesota. Ce travail, mené par Timothy McCoy (National Museum of Natural History, Washington), indique que des échanges sur plusieurs centaines de kilomètres avaient lieu il y a 2000 ans en Amérique du Nord.

Armes extraterrestres

Il confirme aussi l'usage du fer météoritique pour fabriquer des objets manufacturés, dans des civilisations qui n'avaient pas découvert la métallurgie. La technique utilisée pour fabriquer les perles nord-américaine semble avoir été la même que celle des Egyptiens trois mille ans plus tôt. Les Egyptiens nous ont en effet laissé les plus anciens témoignages d'utilisation de météorites ferreuses pour fabriquer des bijoux, des objets d'apparats voire des armes.

Pour en savoir plus, reportez vous à notre article « Quand le fer tombait du ciel » dans le numéro de mai-juin de Ciel & Espace.

www.cieletespace.fr/actualites/des-bijou...tiere-extraterrestre
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18 Mai 2017 18:31 #129

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notre étoile et sa fusion nucléaire
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21 Mai 2017 00:32 #130

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