"Comme dans toutes les entreprises, cette négociation porte chaque année sur le niveau d’augmentation collective des salaires du personnel.
Dans l’Ouest, France Galop possède l’hippodrome et le centre d’entraînement de Deauville. Les autres hippodromes gérés par les maisons mère sont en région parisienne.
Une journée à 13 millions d’euros d’enjeux
Face à l’impossibilité de maintenir le bon déroulement de la réunion de courses à Auteuil, les organisateurs ont préféré l’annuler. Alors que tous les chevaux participant aux courses avaient déjà fait le déplacement, ainsi que les nombreux professionnels suscitant un grand mécontentement.
Les directions de France Galop et Le Trot ont proposé aux partenaires sociaux une augmentation collective de +2 %, laquelle serait complétée de mesures conjoncturelles afin de compenser les effets de l’inflation connus à ce jour. Côté syndicat, selon Jour de Galop, la hausse des salaires demandée serait de 4 %, soit deux points de plus que celle proposée. Les sociétés mères expliquent par ailleurs que leurs salariés « bénéficient d’autres mesures conventionnées (ex : enveloppe d’augmentations individuelles, prime d’ancienneté) voire de dispositifs ponctuels comme ce fut le cas en 2021 avec les primes exceptionnelles de pouvoir d’achat (PEPA) ».
En raison du mouvement social, toutes les courses ont donc été annulées dont le Quinté qui génère beaucoup d’enjeux et rapporte beaucoup d’argent à la filière. Paris-Turf rappelle qu’une journée « comme celle-ci génère environ 13 millions d’euros d’enjeux »."
Auteur du sujet
