Criquette Head-Maarek

Décimée l’an passé, l’écurie de Christiane Head-Maarek semble se préparer une saison plus radieuse, notamment avec National Defense mais aussi avec sa jeune cavalerie, au sujet desquels "Criquette" a bien voulu vous éclairer comme à son habitude.

(Zone-turf.fr) - Défendant les couleurs asiatiques du Sun Bloodstock, National Defense avait été l’un des rares jeunes chevaux de l’écurie du célèbre entraîneur de Trêve à surnager parmi les virus l’an passé. Le fils d’Invincible Spirit avait même parachevé sa saison par un triomphe dans le Prix Jean-Luc Lagardère (G.1) victoire en faisant un sujet classique particulièrement attendu à l’aube de la saison au galop. À son sujet, Criquette nous a fait savoir :

Direction Djebel pour National Defense

"Il a repris le travail sérieusement depuis un petit mois après avoir bien hiverné. Bien sûr il a pris un an de plus mais aussi beaucoup de force par rapport à l’an dernier, époque où je le trouvais un peu léger. C’est un cheval qui a un bon mental, de la fougue. Il s’est entraîné sur les Réservoirs (ndr : l’une des pistes d’entraînement en gazon de Chantilly) hier, et je pense que nous irons sur le Prix Djebel (10/4) dans un premier temps."

" Beaucoup de mes jeunes chevaux me plaisent"

Beaucoup de jeunes chevaux ont donc dû être arrêtés chez la grande professionnelle l’an passé, beaucoup que Criquette a hâte de voir débuter, pêle-mêle "Loyal Justice, un fils de Teofilo, Valdizar, poulain de Khalid Abdullah, deux filles de Motivator (ndr : le père de Trêve), dont Rose Blanche, et Alexandrite, une sœur d’Epicuris par Oasis Dream. J’ai aussi Silver Ring (Motivator), le petit frère d’Extinguish (ndr : devancé de peu il y quelques jours par Rajkumar et Aubenas), sans parler de très jolis 2 ans, certains très bien nés, dont je vous parlerai bientôt.

"Terre est au-dessus du lot"

Sachant que Christiane Head estime particulièrement Terre, la sœur de Trêve, qui effectuera sa rentrée lors du Prix Magister (Class2) jeudi 6 avril à Saint-Cloud, et que le retour de Trésorier lui a plu (et donc bonne performance attendue lors du Prix Sigy (G.3, 9/4)), son écurie a définitivement les moyens d’oublier son rendez-vous manqué de l’an passé, et de renouer avec les sommets.

www.zone-turf.fr/actualite/plat/criquett...s-chevaux-87040.html

Bonne retraite criquette !!!!

Je ne sais pas ce qu'il y a derrière cette décision de retraite, souhaitons que sa santé soit OK
et que son écurie termine son exercice sans encombre.
Cela va changer le paysage du galop. Pourvu que d'autres femmes de sa trempe
reprennent le flambeau.
En tout cas, on lui souhaite la meilleure des continuations.

un beau souvenir : les premières portes ouvertes à Chantilly, la visite des Aigles avec Criquette comme guide, super moment! et cerise sur le gâteau : aller faire des câlins et donner un sucre à Al Capone

www.paris-turf.com/actualites/christiane...r-ses-proches-107794

Entre respect et fascination... Ils côtoient Christiane Head-Maarek depuis parfois plus de trente ans. Rouages essentiels dans la bonne marche de l'écurie, ils ont accompagné l'apogée de Trêve et vécu dans le sillage de son entraîneur dans les bons et les mauvais moments. Témoins privilégiés par leur statut de collaborateurs ou d'intimes, tous dressent le portrait d'une femme rigoureuse, mais surtout généreuse. Confidences sur Madame Head.


Freddy Head, adversaire depuis 17 ans et frère...depuis toujours

"C'était une enfant très gentille et volontaire, mais aussi coléreuse. Elle avait beaucoup d'énergie. Aussi loin que je me souvienne, je ne me rappelle pas lui avoir connu d'autres passions que le cheval. Lorsqu'elle a débuté sa carrière d'entraîneur, j'étais déjà un jockey confirmé et je n'ai pas le sentiment que de voir arriver une nouvelle femme dans le métier (N.D.L.R. : Myriam Bollack, la première femme à avoir obtenu sa licence d'entraîneur, s'était installée trois années plus tôt) ait été perçu avec animosité. Certains étaient surpris, mais je n'ai jamais entendu un confrère clamer qu'il refuserait de monter pour une femme. Au contraire, j'ai plutôt senti de l'enthousiasme. Depuis, je suis devenu entraîneur moi-même, mais nos rapports n'ont pas changé. Nous sommes toujours très proches, toujours complices. Nous sommes adversaires sur la piste, mais la rivalité s'arrête là. On gère ensemble le Haras du Quesnay. Criquette est impliquée au sein de l'Association des Entraîneurs de Galop qu'elle préside. C'est fidèle à son image, c'est quelqu'un de généreux qui aime rendre service."

Charley Rossi, ancien assitant de Christiane Head

"J'ai connu Christiane Head alors que je n'avais pas 16 ans. J'étais venu effectuer mon stage de gentleman-rider au sein de son écurie. à l'issue de ce court séjour, elle m'avait dit “tu reviens quand tu veux” ! Et j'étais revenu… trois mois plus tard pour un nouveau stage un peu plus long cette fois. J'ai toujours regardé “ma patronne” avec beaucoup d'admiration. J'imagine combien il doit être difficile de reprendre une écurie aussi prestigieuse et devoir supporter toute cette pression. Il faut reconnaître qu'elle s'en est plus que bien sortie ! Elle sait accorder sa confiance et vous laisse faire les choses comme bon vous semble, mais cette confiance il faut la mériter. Elle savait me féliciter quand mes initiatives étaient bonnes. Au contraire, lorsque mes décisions n'étaient pas judicieuses, c'est elle qui en assumait la responsabilité. De toute façon, au poste qu'elle occupe, il est aussi nécessaire de faire confiance à ses collaborateurs, autrement vous n'arrivez jamais à fermer l'œil de la nuit ! J'essaye aussi de m'inspirer d'elle dans le contact avec les autres. Elle peut consacrer autant de temps à parler avec un milliardaire qu'avec un SDF. Elle ne fera aucune différence. Moi qui étais plutôt d'un naturel timide et réservé, j'ai appris à m'ouvrir. Que ce soit sur les réseaux sociaux ou lorsque l'on m'aborde, j'essaye de discuter avec les gens. Et si l'on me demande si j'ai une chance dans une course, je réponds le plus sincèrement possible. La grande force de Christiane Head, c'est d'être toujours capable d'avancer. Après le “Vermeille” de l'an dernier, elle était sans doute la seule à y croire. Moi, le jockey, les vétérinaires et quasiment tout le monde, nous étions beaucoup moins enthousiastes… Mais, elle, elle y croyait. Aujourd'hui, je ne travaille plus pour elle, mais ça reste quelqu'un qui compte énormément. Je me suis installé juste à côté de chez elle, alors on continue de se voir quasiment tous les jours. On s'appelle aussi au téléphone chaque fois que l'un de nous a un succès. On a passé dix années ensemble, du matin au soir. Comme un vieux couple. On parlait de tout, sans sujet tabou. On est resté très proches. C'est une seconde mère pour moi."

Stéphanie Desjardins, lad de Trêve

"Cela fait vingt ans que je travaille pour Madame Head. C'est une grande dame. Toujours prête à se mettre en quatre pour qui que ce soit. Elle est attentionnée avec ses pensionnaires et son personnel. Respectueuse de la personne qui se trouve en face d'elle. Elle fait confiance. Parfois cette confiance peut être ébranlée par ce qu'on lui rapporte sur votre travail ou par les erreurs que vous commettez. Mais elle reste toujours indulgente et essaye toujours de vous relever. Cela m'est arrivé ces dernières années, notamment quand il a fallu piquer un cheval dont je m'occupais et qui n'était manifestement pas bien depuis plusieurs semaines. Après ce coup du sort, Madame Head s'est rapprochée de moi pour me faire comprendre que “c'était imprévisible”, elle a tenté de me remonter le moral. C'est vraiment quelqu'un qui a du cœur."

Jérôme Claudic, jockey au service de Christiane Head depuis mai 2015

"Christiane Head m'avait sollicité à deux ou trois reprises avant que je vienne travailler chez elle. Après douze ans chez le même employeur, j'avais envie de changement et de voir autre chose. Depuis mon arrivée, je monte trois lots tous les matins et cela se passe très bien. C'est vraiment facile de travailler avec quelqu'un comme elle. Elle sait créer un bon climat, elle est toujours très agréable et positive. En course, effectivement, je ne reçois pas véritablement d'ordres formels. Il faut dire que je monte les chevaux le matin, donc je les connais. Mais surtout Christiane Head sait le risque qu'il y a d'enfermer les jockeys dans les ordres. Dès lors, elle nous laisse prendre des initiatives et c'est très valorisant. J'ai été amené également à faire le leader pour Trêve et là, il me fallait suivre les consignes de mener à un rythme suffisamment soutenu pour que la pouliche ne tire pas. Christiane Head sait fédérer ses équipes autour d'elle. Ainsi, après nos deux dernières victoires de groupe I, elle a invité tout le monde au restaurant."

Gilles Maarek, époux et journaliste

"Le principal trait de caractère de Criquette, c'est sa générosité. Je ne veux pas dévoiler tout ce qu'elle entreprend, mais ne serait-ce que l'expérience #Follow Trêve… C'est déjà la marque de sa générosité, car elle n'a évidemment pas besoin de cela pour exister. Or, je peux vous assurer que c'est très lourd et très prenant. On me dit que ça va se calmer prochainement. Sans doute… Quant à savoir si Criquette est sujette à l'abattement lorsque la réussite la fuit, la réponse est claire : NON. Ce n'est tout simplement pas inscrit dans ses gènes !"


Olivier Bouillé, second d'écurie

"Je suis au service de Madame Head depuis 32 ans, ce qui fait de moi le plus ancien de l'effectif. J'ai commencé comme lad pour devenir second d'écurie. C'est moi qui monte le poney le matin (N.D.L.R. : celui qui accompagne et encadre le ballet incessant des chevaux au gazon). Je ne dirais pas que c'est facile de travailler pour elle, car ce n'est jamais facile de travailler dans les chevaux. Mais, une chose est sûre, c'est quelqu'un de droit et de respectueux. Après un échec, elle remet systématiquement les compteurs à zéro pour repartir du bon pied. Elle sait toujours trouver le détail encourageant qui va lui permettre d'aller de l'avant. Et comme elle émet constamment des ondes positives, tout le monde tire dans le même sens. C'est quelqu'un de très sociable, qui essaye toujours d'arranger les choses en écoutant les arguments des uns et des autres. En dehors de ça, on discute des résultats du foot ou du rugby, de la pluie et du beau temps… Mais je sais rester à ma place, c'est ma patronne, je lui dois tout et je n'ai jamais cherché à travailler pour quelqu'un d'autre. Quand je me suis cassé la jambe, il y a une dizaine d'années, elle m'a appelé à l'hôpital, m'a fait entrer en contact avec les meilleurs médecins pour m'opérer… Alors vous comprenez que je n'envisage pas de travailler pour une autre écurie."



Bertrand Clermont, alias Capitaine (garçon de voyage de Trêve entre autres)

"Après une première expérience entre 1983 et 1990, je suis revenu à son service en 1998. J'avais été apprenti pour elle. Alors, elle savait à qui elle avait affaire et puis j'avais déjà acquis mon expérience de garçon de voyage chez Monsieur Fabre entre 1992 et 1998. Ici, je ne suis d'ailleurs pas devenu 1er garçon de voyage d'emblée, j'ai pris la succession de mon prédécesseur quand celui-ci s'est retiré. La confiance, ça se gagne. Tout n'a pas toujours été rose, mais même dans le creux de la vague, elle a toujours été égale à elle-même. Elle me faisait comprendre que les résultats allaient revenir. Dieu merci, c'est une femme optimiste. C'est la seule qui croyait vraiment en Trêve au moment d'aborder l'Arc 2014. Nous, nous avions tout de même quelques doutes… Enfin, croyez-moi, ce n'est pas forcément facile d'entraîner des cracks de la valeur de Trêve avec des chevaux moyens et Madame Head y est parvenue. Trêve, qu'elle ait affaire à des chevaux très bons ou pas, inflige la même sentence. Dès qu'elle prend la tête, c'est terminé…"


Thierry Jarnet, jockey de Trêve

"Christiane Head n'a pas une façon particulière de s'adresser aux jockeys. C'est quelqu'un qui se comporte de la même façon avec tout le monde. Mais pour en revenir aux “ordres” d'avant-course, il s'agit plutôt de conseils. Elle est issue du sérail, elle sait très bien comment cela se passe. Alors elle ne cherche pas à nous enfermer dans des ordres, mais nous laisse libre de décider ce qui nous semble le plus adapté à la situation. Travailler avec des gens comme elle, c'est facile. Elle n'a pas un caractère versatile, elle est positive. Même quand ça ne se passe pas comme elle le souhaite, elle continue d'aller de l'avant. Si l'on s'entend si bien, c'est aussi parce que l'on partage la même vision du métier."

Fabrice ARCHAMBEAU

www.lequipe.fr/Hippisme/Actualites/chris...a-sa-carriere/869100

C'est une pionnière qui tire sa révérence. L'une des figures féminines de l'entraînement en France. L'une des grandes références de sa profession, tout simplement. Fille d'Alec Head, Christiane Head-Maarek avait pris le relais de son père à la fin des années 70, remportant à 30 ans un premier Prix de l'Arc de Triomphe en 1979 avec Three Troikas (grande première pour une femme entraîneur). Un succès 100% familial car la championne, élevée par son père, défendant les couleurs de sa mère, était aussi pilotée par son frère (Frédéric) lors de ce succès.

Mais, bien sûr, pour les plus jeunes amateurs de courses hippiques, Christiane Head-Maarek, dite Criquette, c'est aussi Trêve. Gagnante de deux Prix de l'Arc de Triomphe (2013 et 2014), la star populaire a contribué à donner encore plus d'éclat au palmarès de la professionnelle cantilienne. Lequel s'orne de 7 victoires dans la Poule d'Essai des Pouliches, mais aussi de nombreux titres obtenus de l'autre côté de la Manche (4 succès dans les 1000 Guinées anglaises notamment).

fr.wikipedia.org/wiki/Christiane_Head

Christiane Head-Maarek dite "Criquette" (6 novembre 1948 - ) est un entraîneur français de chevaux de courses, spécialisé dans les courses de plat.

Christiane Head est née dans le sérail, issue d'une grande lignée d'entraîneurs : son arrière-grand-père, son grand-père William et son père Alec figurent au palmarès des plus grandes épreuves et son grand-oncle, le Britannique Tom Jennings fut l'entraîneur du légendaire Gladiateur. Toute la famille dirige l'un des plus importants élevages de France, tandis que son frère, Freddy, fut un grand jockey classique avant de se reconvertir avec succès comme entraîneur et que sa mère Ghislaine et sa sœur Martine s'occupent de l'élevage familial au haras du Quesnay, en Normandie.

Après des études en Angleterre et un séjour en Espagne et une brève carrière de cavalière amateur, Christiane Head devient l'assistante de son père avant de s'installer à son compte en 1978. Elle ne tarde pas à se mettre en évidence puisque dès 1979, elle s'adjuge le Prix de l'Arc de Triomphe avec Three Troïkas, une victoire marquée par le sceau familial, puisque la pouliche est élevée par son père, porte les couleurs de sa mère et l'emporte sous la monte de son frère. En 1983, elle reprend le flambeau de la longue association entre sa famille et le clan Wertheimer, propriétaire de la maison Chanel (association qui prend fin en 2006), et en 1986 remporte un premier titre de tête de liste des entraîneurs en France. Présidente de l'association des entraîneurs français, à la tête d'un effectif de plus de 100 chevaux, elle a remporté la plupart des grandes épreuves du calendrier et a eu sous sa responsabilité des champions tels que Sigy, Bering, Hatoof, Ma Biche, Baiser Volé ou Special Duty et surtout la grande championne Trêve, auteur du rarissime doublé dans le Prix de l'Arc de Triomphe.

Palmarès dans les courses de Groupe I

France

Prix de l'Arc de Triomphe - (3) - Three Troïkas (1979), Trêve (2013, 2014)
Prix du Jockey Club - (1) - Bering (1986)
Prix de Diane - (3) - Harbour (1982), Egyptband (2000), Trêve (2013)
Poule d'Essai des Poulains - (2) - Green Tune (1994), American Post (2004)
Poule d'Essai des Pouliches - (7) - Three Troïkas (1979), Silvermine (1985), Baiser Volé (1986), Ravinella (1988), Matiara (1995), Always Loyal (1997), Special Duty (2010)
Prix de l'Abbaye de Longchamp - (2) - Sigy (1978), Kistena (1996)
Critérium de Saint-Cloud - (4) - Poliglote (1994), Special Quest (1997), Full of Gold (2007), Epicuris (2014)
Prix de la Forêt - (5) - Ma Biche (1983), Septième Ciel (1990), Occupandiste (1997), Dedication (2002), Etoile Montante (2003)
Prix Jean-Luc Lagardère - (5) - Saint-Cyrien (1982), Okawango (2000), American Post (2003), Full Mast (2014), National Defense (2016)
Prix Jean Prat - (3) - Sillery (1991), Le Triton (1996), Rouvres (2002)
Prix Marcel Boussac - (5) - Gold Splash (1992), Macoumba (1994), Loving Claim (1997), Juvenia (1998), Proportional (2008)
Prix Maurice de Gheest - (2) - Blue Note (1988), Anabaa (1996), Occupandiste (1997)
Prix Robert Papin - (3)* - Ma Biche (1982), Baiser Volé (1985), Balawaki (1987)
Prix Royal-Oak - Agent Double (1984)
Prix Saint-Alary - (6) - Three Troïkas (1979), Harbour (1982), Fitnah (1985), Rivière d'Or (1988), Treble (1991), Fidélité (2003)
Prix de la Salamandre - (2) - Maximova (1982), Baiser Volé (1985)
Prix Vermeille - (3) - Three Troïkas (1979), Trêve (2013, 2015)
Prix du Moulin de Longchamp - (1) - Fuissé (2010)
Prix d'Ispahan - (1) - Green Tune (1995)
Grand-Prix de Saint-Cloud - (1) - Trêve (2015)

Royaume-Uni

1000 Guinées - (4) - Ma Biche (1983), Ravinella (1987), Hatoof (1992), Special Duty (2010)
Champion Stakes - (1) - Hatoof (1993)
Cheveley Park Stakes - (4) - Ma Biche (1982), Ravinella (1987), Pas de Réponse (1996), Special Duty (2009)
Coronation Stakes - (1) - Gold Splash (1993)
July Cup - (1) - Anabaa (1996)
Racing Post Trophy - (1) - American Post (2003)
Haydock Sprint Cup - (1) - African Rose (2008)

Italie
Gran Criterium - (1) - Steamer Duck (1990)
Grand Prix de Milan - (1) - Petit Loup (1994)

Allemagne
Deutschland-Preis - (1) - Lydian (1981)

Singapour
Krisflyer Sprint - (1) - Iron Mask (2001)

États-Unis
Beverly D. Stakes - (1) - Hatoof (1994)

Canada
E.P. Taylor Stakes - (3) - Reine Mathilde (1984), Devalois (1985), Hatoof (1992)

Une grande dame tire sa révérence. J'ai eu l'occasion de la côtoyer lors de mon stage pour le permis d'entraîner.
Elle a vraiment pris le temps pour nous, nous expliquer quelques petites choses essentielles sur les chevaux, elle était vraiment à l'écoute.
Bonne retraite à elle.