CINÉMA

Iroise et CT , avec ces productions asiatiques de films d’arts martiaux , vous me faites repenser à ceux avec Bruce Lee que j’ai vus un nombre incalculable de fois , à Paris bdMontmartre il y avait un ciné (disparu depuis) qui ne passait que des films de BL , c’était dans les années 80 , ados avec les copains on y allait tout le temps , pour finalement voir toujours les mêmes films , ce ciné s’appelait le Hollywood boulevard , nul doute que les forumeurs parisiens de ma génération doivent le connaitre aussi , la fureur de vaincre ou opération dragon (mon préféré) j’ai dû les voir une douzaine de x chacun et les autres aussi, ce cinéma appartenait au producteur René Château , c’est lui donc qui a fait connaitre Bruce Lee en France

Plus récemment sur un sujet un peu identique , on a eu les 2 volumes de Kill Bill avec Uma Thurman , réalisé par le maitre Tarentino , qui reprend des codes de films hongkongo-chinois des années 70/80

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Ah, "KillBill"...Walt Disney au pays de Bruce Lee 😊

c'est très " Américain", magnifiquement filmé, ou l'ami Quentin Mythifie la femme invincible, qui attaque ni plus ni moins la mafia Japonaise....Avec en tout et pour tout..Un sabre 😊....Et bien sur la combi noir et jaune de Bruce

Hommage au héros invincible, très en vogue ds les années 70/80 ( dans les films policiers on avaient les memes : Belmondo (qui tirait 3 fois et abbatait 8 hommes), Norris qui repartait faire la guerre du viet nam..Et la gagnait a lui tout seul, suivi par Stallone, capable de se prendre 25 pains par le ch du monde de boxe et de se relever, avant lui aussi d'aller réhabiliter la nation chez ces pauvres vietnamiens qui n'avaient rien demandés ...😊

"Kill Bill" c'est vraiment jouissif, voir une nana démater au sabre 75 experts en arts martiaux, puis se faire enterrer vivante, s'en sortir a coup de poing et repartir comme " si elle venait de boire un café avec des potes au pmu du coin"...
Si on le voit comme un spectacle, des plus divertissants, alors...quel pied !

Sinon, merci pour ces anecdotes sur ces films de Lee...Qui fut celui qui popularisa le genre de manière assez inoui...ses combats, pour l'époque, étaient complétement dingues...Meme si par exemple contre chuck Norris le moindre de leur coups seraient mortels dans la réalitè..
Depuis on a fait beaucoup plus dans le réalisme, mais Bruce Lee et Lo Wei son metteur en scéne fétiche eurent la bonne idée de lui adjoindre de véritables champions, tels Norris, Bob Wall, Bolo Yeung et Danny Inosanto, pour l'affronter...cela donnait déja des combats totalement invraisemblables en qualitè...
Aujourd'hui des gens comme Max Zhang, WuJing, Donnie Yen, Tony Jaa ou Scott Adkins l'ont remplacé, ont poursuivi l'oeuvre, mais d'une autre façon : fini l'invincible héros, ce sont juste de " super combattants avec leur défauts"
En ce sens cela ressemble peut etre aussi aux productions Marvel( aux meilleures du moins, parce que les autres ...) : Super héros oui..Mais a qui il arrive aussi de temps a autre de..se prendre une rouste

Et puis, "refaire du Bruce Lee 2" ne rimerai a rien, ce ne serait qu'une copie, qui n'égalera jamais ce mythe de cette époque

Meme quand Donnie Yen affronte ni plus ni moins que ...Mike Tyson, héros ou pas, quand ce dernier t'en mets une, le héros ...y recule 😂....
Et la chorégraphie est telle qu'on frole aujourd'hui la perfection...

Quel plaisir de vous lire, tous 🙏🙏🙏😘

Avant d'être célébre, Lino Ventura fut connu...c'est ainsi qu'il commenca à décrocher des premiers roles, qui l'emmenérent tout en haut...participant a d'inoubliables chef d'oeuvres ( Cadavres exquis/ L'Armée des ombres / Le deuxième souffle/ Les Tontons) et a quelques grands films ( Les Grandes gueules/ Touchez pas au Grisbi/ Le clan des siciliens / 100.000 $ Au soleil / Classe tous risques/ L'inérarrable "l'aventure c'est l'aventure", etc) il est devenu au fil du temps comme l'une des figures du cinèma Francais comme à l'étranger

Pourtant, des quelques films tournés avant qu'il ne devienne " star", il en reste un qui au fil des années est devenu culte..
Ce "125 Rue Montmartre" aurait pu presque passé inaperçu et pourtant aujourd'hui, devenu cultissime, il est considéré comme l'un de ses sommets..
Tout y est parfait, et les incessants rebondissements qui émaillent cette histoire, font de ce thriller un film qui avait en fait ...30 ans d'avance sur les autres.... très marqué " années 50/60" il est pourtant d'un modernisme qui confine parfois a la magie : il suffirait de changer les décors pour que ce récit puisse se passer de nos jours..
Entouré de la crème des interprétes de l'époque, le duo Ventura - Robert Hirsch se montrent incroyablement performants, et ....Sacrément pervers....

L' une de ces pépites, qui aujourd'hui et avec les ré-éditions a refait surface O combien, et qu'il est si bon de voir, revoir, découvrir ou ..RE-découvrir..Car on ne se lasse jamais de ces films-Bijoux

Dieu sait si Julien Duvivier en a fait des chefs d'oeuvre et a laissé un héritage immense dans lequel se sont engouffrés toute une génération de cinéaste, fils spirituel de ce génie de l'image qui a marqué son époque.

...En 1960 il va alors, au soir d'une carrière d'exception, réaliser "Marie-Octobre", ou 11 acteurs s'affrontent, dans UNE SEULE PIÉCE- tout le film se passe dans 50m2-, ex resistants se " revoyants" 15 ans après, pour apprendre d'entrée que l'un d'eux est un traitre a la cause...

Un schéma qui va inspirer plus tard Hitchkock et bien d'autres, ou les scénes sont tournées dans l'ordre et ou les acteurs ne savent pas eux meme QUI a "fauté", ce qui ajoute au réalisme et a la noirceur du propos..

Afin de réussir son pari Duvivier a " rameuté" la créme de la créme pour donner à son récit une dimension extréme...: de Blier à Meurisse, en passant par Dalban, Reggiani, danielle Darrieux, Frankeur ou Lino Ventura, tous sont extraordinaires a tel point que certaines scénes furent si parfaites que tournées en une seule prise...il est vrai qu'il " fallait faire vite", l'attente était considérable, le budget aussi - ce genre de vedettes de l'époque ne tournaient pas au Smig- et le succés fut considérable avec prés de ..3millions d'entrée au cinéma, pour un film se passant ..Dans un salon, sans autre action particulière que la recherche de la vérité..
Mais "Marie Octobre" vous prend à la gorge et le spectateur n'est plus qu'une proie..: Tour à tour vous suspecterez celui ci, puis l'autre, puis un autre, tout en se méfiant de celui la..Ou de celle la...les acteurs eux memes jouent TOUS "comme s'ils avaient "quelque chose a se reprocher"...

Climat- atmosphére- dialogues- Interprétation- jeux de caméras...Si la perfection n'est pas de ce monde, "Marie Octobre" la frole de ses ailes du début au dénouement final...

Et comme il est dit a la fin de la bande-annonce officielle de l'époque : " Nous informons les spectateurs que les portes seront fermées dés le debut de la projection"

Désigné coupable (The Mauritanian) est un drame biographique américano-britannique réalisé par Kevin Macdonald et sorti en 2021.
Il s'agit de l'adaptation des mémoires Les Carnets de Guantánamo (Guantanamo Diary) de Mohamedou Ould Slahi, un Mauritanien détenu à tort au camp de Guantánamo1.
Un film puissant, stressant, qui aurait mérité un plus grand succès en salles, avec Jodie Foster et Tahar Rahim au top.


Visible sur Amazon Prime

Merci Linamix... J'étais vraiment à l'ouest je n'ai même pas entendu parler de ce film qui paraît pourtant bougrement intéressant... !!!

"Le meilleur film sur la boxe", un titre honorifique que se sont longtemps partagés, suivant les époques, et les gouts de chacuns, "Marqué par la haine", " Nous avons gagnés ce soir", "Raging Bull"  ou " Gentleman Jim"..

...Et puis vint l'année de grace 2004, ou Clint va terrasser le monde entier en adaptant la nouvelle " La brulure des cordes" pour en ressortir le fabuleux " Million dollar baby", qui conte le long voyage de laissés pour compte ( Un vieil entraineur Has Been, un ancien boxeur plus très vaillant et une jeune a la vie misérable), voyage qui va les mener tout en haut, jusqu'au bout de leur rêve..

Tragédie d'une incroyable puissance ce film " définitif", balaye tout sur son passage : la jeune Maggie Fitzgerald n'as rien pour elle, et le vieil entraineur ne veut pas d'elle...Mais rien ne peut la faire changer, elle est radicale, elle est une championne, avec une force de caractère telle que l'on reconnait en elle la personnalité de plusieurs champions mythiques entrés dans la légende, d'une humilité et d'une gentillesse proverbiale mais qui dans son sport deviennent alors des tueurs démoniaques...

Clint Eastwood a du étudier Fausto Coppi, ou ce genre de créatures irréelles, totalement étrangéres aux commun des mortels, car Maggie est de cette trempe et gravit les échelons très vite malgré une vie des plus cabossée, aidé de ce vieux boxeur sur les rotules ( Morgan Freeman) qui lui donne ses conseils de " vieux de la vieille", avant de nouer une indéfectible relation avec son coach, qui va au dela de l'amour, meme si cela n'est en fait qu'un immense respect entre les deux..

Inondé de récompenses, méritées, "Million dollar Baby" a marqué à tout jamais toute une génération et il demeure un film à voir,ou plutôt à contempler,  comme l'on regarde un tableau de maitre...

Jurassic Park , un Spielberg de 1993

Ce film a connu un succès planétaire mérité , les effets spéciaux étaient révolutionnaires pour le cinéma , tant que les dinosaures étaient incroyablement réalistes , entre autres le tyrannosaure (lézard tyran) superprédateur de cette époque , était effrayant par cette réalisation

Les scénaristes ont aussi voulu montrer les limites du contrôle humain sur la nature

Le film a relancé l’intérêt général pour ces géants du crétacé (mais pas que , il y en avait des petits aussi) disparus il y a environ 65 millions d’années , suscitant la curiosité des plus jeunes , d’où tout un commerce de dérivés , jouets, livres ….

A paris , on peut visiter la galerie de paléontologie du Jardin des Plantes , expo permanente de squelettes de dinosaures, ce sont des reproductions fidèles créées à partir de moules de fossiles authentiques





les enfants dans la cuisine avec les raptors :

1961 : " il n'ya plus que les films coutant des milliards qui ne perdent pas d'argent"..si cela s'est bien entendu révélé totalement faux au fil du temps, il faut bien avouer que cette phrase fut bel est bien écrite pour souligner l'incroyable succès des " Canons de Navarone", l'un de ces chefs d'oeuvre intemporels du film d'aventure, ou ce sont bel et bien les Anglais qui ouvrent le feu des super productions, rail sur lequel Hollywood s'empressera d'aller rouler sa bosse



Mais cette véritable épopée grandiose, au budget pharaonique, va néanmoins ouvrir la voie, 20/30/40 ans avant, à toutes les supers productions à venir, ou les dialogues sont presque inutiles : ici, seule l'action compte, et finalement ils n'ont rien a dire ces 6 ( puis 8) membres d'un commando-suicide, envoyés au casse pipe, dézinguer une innacessible forteresse en haut d'une montagne, surmontée de 2 énormes canons, gardés evidemment par des centaines d' allemands triés sur le volets, qui ne font pas dans la plaisanterie. Le tout en 1943, au coeur de la Gréce, litteralement en feu...

Pour impossible qu'elle soit, cette mission, pourtant, est rendue envisageable par les compétences de chacun, complémentaires a souhait, et ca déroule, a des années lumières des surenchéres des années 80/90 ou un seul "héros" déglinguait a lui seul : 1 le viet Nam, 2 La mafia russe 3 une bande de 500 voyous tenant une ville 4 des terroristes sur- armés et entrainés.

Les canons de Navarone, au contraire délivres un message de souffrance perpetuel, ou comme on l'as dit " ca parle peu" ou pour ne rien dire, et ou toutes les 3 mn ils sont confrontés a un probléme pour le moins terrifiant

..Et c'est au moment même ou ils commencent a entrevoir, vers le milieu du film, une possibilité de " sortir vivants de cette extravagance", qu'ils se rendent compte...Qu'un traitre est parmi eux...
l'affiche officielle titrait : " Le plus grand exploit jamais porté a l'écran"
On en est pas loin effectivement, dans ce prototype parfait du film d'aventures quasi parfait ou l'action ne se relache jamais

Meme la bande annonce a 50 ans d'avance, plus moderne que bon nombre de celles actuelles et qui, meme si on ne comprends pas l'anglais, communique l'incroyable intensité quasi éléctrique qui parséme cet èpoustouflante marche vers la mort.
Un inoubliable chef d'oeuvre