Emeline Desmigneux

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Fille de l'entraîneur de trot Patrick Desmigneux, Emeline Desmigneux a commencé le métier dans la discipline du galop. Après avoir passé son diplome à l'AFASEC de Chantilly, elle intègre la prestigieuse écurie d'André et Elisabeth Fabre. Durant ce moment, elle s'occupe du champion New Bay, vainqueur notamment du Prix du Jockey-Club 2015. Elle monte à cinq reprises au galop pour une troisième place pour son patron en selle sur Miss de Havilland.

Retour aux sources

Vu le peu de réussite et d'opportunités de monter, elle décide de revenir dans sa famille et continuer le métier au trot. Son premier succès, elle l'obtient le 14 juillet 2015, dans le rang des amateurs grâce à Uristo du Poncelet, entraîné par son père sur l'hippodrome de Vittel.

En 2016, elle se lance dans le grand bain en montant sa première course dans le rang des apprentis sur l'hippodrome de Toulouse où elle s'empare d'une timide septième place. Considérée à juste titre comme une bonne cavalière suite à son expérience au galop, elle signe cependant sa première victoire à l'attelage, associée à Bon Jenilou fin novembre sur l'hippodrome de Cabourg.

505 partants plus tard, l'originaire de Chenoise en Seine et Marne, qui aura 22 ans le 14 juin prochain s'offre un joli cadeau d'anniversaire avant l'heure avec cette 50è victoire en selle sur Fania Bella pour le compte de Florent Berthault au Neubourg.

Une ascension vertigineuse

Avec seulement 8 victoires en 225 courses, il était difficile de penser que la jeune femme passe professionnelle un an plus tard jour pour jour. Pourtant à force de travail, elle monte de plus en plus des concurrents avec une forte chance. Déesse Carisaie, Dolce Vita Phedo, Dix Huitième d'Aut, Elisa Musica et bien évidemment Carly avec lequel elle est invaincue en 5 associations font partie des chevaux qui auront contribué à sa réussite. D'ailleurs Carly, mardi 11 juin au soir, sera l'une de ses dernières monte dans le rang des apprentis.

Bonne chance à cette talentueuse cavalière ; malheureusement une fois passé le cap des 50 victoires on ne voit plus beaucoup de femmes continuer le métier , les professionnels étant intéressés par le petit poids des apprenties dans les courses "poids libre" de province et l'avantage au poids dans les courses PMU .La difficulté est encore accentuée quand on est pas issu du milieu ; il serait intéressant d'avoir des statistiques sur le nombre d'apprenti qui sont encore dans le métier 5 ans apres leur 50eme victoire .

il serait intéressant d'avoir des statistiques sur le nombre d'apprenti qui sont encore dans le métier 5 ans apres leur 50eme victoire .


Malheureusement il doit être très bas et encore plus bas pour les apprenties.