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Jean Rochefort, l'une des figures les plus aimées du cinéma, a une passion dévorante : le cheval.Cet amour trouve sa source à l'âge de 30 ans, lors du tournage de Cartouche.Dans un dialogue complice, Jean Rochefort et Edwart Vignot, historien de l'art, nous convient à une promenade au Musée du Louvre au cour des chefs-d'ouvre qui mettent en scène la figure équine.Ils exaltent l'animal, son mystère et son esthétique, ils analysent la créativité et les connaissances des artistes. Des gros plans révèlent des détails inédits que seul un esthète de l'art équestre peut expliquer.Il en résulte une lecture émouvante, originale, humoristique, poétique mais aussi scientifique de ces chefs-d'ouvre que le public ne regardera plus jamais de la même manière.C'est aussi le plus beau cours d'équitation qui soit. Amoureux du cheval, amateurs d'art, passionnés ou collectionneurs de peinture animalière, chacun trouvera un plaisir immense en feuilletant ces pages.
L'acteur Jean-Rochefort et l'historien de l'art Edwart Vignot proposent une promenade au cœur du Musée du Louvre sur le thème du cheval.
Si les chevaux en chair et en os ont déserté depuis belle lurette les rues de Paris, ils piaffent toujours aux quatre coins du Musée du Louvre. Nombreux et frémissants, beaux et plus vivants que nature, ces équidés peints, dessinés ou encore sculptés par les plus grands artistes, nous sont présentés par Jean Rochefort et l'historien d'art Edwart Vignot. Celui qui reste l'un des acteurs les plus appréciés des Français, doublé d'un homme de cheval accompli, s'adresse au lecteur avec sa verve habituelle. Fougue, humour et poésie sont au rendez-vous. L'œil de l'artiste cavalier fait merveille.
Ainsi, face au délicieux Cheval couché, dessin de Charles Le Brun, qui représente un équidé se roulant au sol, Rochefort trouve les mots justes. Ceux du fin connaisseur de la gent équine: «Ah, le plaisir de se rouler dans l'herbe, dans le sable, d'en imprégner sa robe, de retrouver l'extase des chevaux sauvages! » Dans son commentaire parfaitement complémentaire, Vignot aborde la technique graphique de Le Brun: «L'exercice du dessin a pour vertu d'aiguiser sa mine autant que son regard.» Autre exemple, avec l'aquarelle de Delacroix Trois chevaux dans une écurie. Plus libre que jamais, l'écuyer rêveur s'exclame: «Quel regret que ces œuvres ne soient pas olfactives! Quoi de plus délicieux que l'odeur du foin, de la paille et des chevaux. » En historien, Vignot précise: «La leçon de Géricault n'est pas loin, même si Delacroix saura s'émanciper très vite. » Géricault, dont l'amour de la plus belle conquête de l'Homme s'exprime de façon saisissante dans une huile, Tête de cheval blanc. Un portrait qui nous raconte, glisse Rochefort, «comme il faut aimer les chevaux, comme il faut les connaître». Vignot, lui, s'interroge: «N'y aurait-il pas de l'autoportrait dans tout ça?»
Le Louvre à cheval, de Jean-Rochefort et Edwart Vignot,
Éditions Place des Victoires, Louvre éditions, 222 p., 39,95 €.
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