Les déclarations des entourages
Aidan O’Brien – entraîneur de Camille Pissarro (1ᵉʳ) – Irlande
« Camille Pissarro a beaucoup de classe et tiendra le mile (1 600 mètres) sans problème l'année prochaine. Le changement de tactique l'a probablement plus aidé que le terrain. C'est un cheval qui apprend à chaque course, il s'améliore. C'est un gros poulain qui n'est pas encore totalement venu. Peut-être que son entraîneur [c’est-à-dire lui-même ! NDLR] n'avait pas tout compris auparavant (rires). Je ne suis pas certain qu'il courre à nouveau cette année. Il a beaucoup donné en 2024. Nous lui avions mis les œillères aujourd’hui car il était un peu timide. Il ne faut pas perdre foi en ses chevaux. »
Christophe Soumillon – jockey de Camille Pissarro (1ᵉʳ)
« C'est un très grand honneur de pouvoir monter pour le plus grand entraîneur du monde. Les chevaux sont amenés d'une manière incroyable. J'ai monté Camille Pissarro à l'arrière, pour pouvoir finir sur les autres. Le terrain l'a avantagé. J'étais assez confiant quand je suis monté dessus. J'ai perdu mon étrier après le premier poteau, mais j'ai continué à pousser. Cela m'a permis de gagner mon premier Qatar Prix Jean-Luc Lagardère, qui rend hommage à l’homme pour lequel j’ai gagné le premier Groupe 1 de ma vie ! »
Brian Meehan – entraîneur de Rashabar (2ᵉ) - Angleterre
« C'est évidemment décevant d'être battu dans un Groupe 1, encore plus lors de la réunion de l'Arc, mais Rashabar est vraiment spécial. Je ne sais pas s'il a apprécié le terrain. Je pense que nous reviendrons à Longchamp pour l’Emirates Poule d'Essai des Poulains (Groupe 1). Il est qualifié pour les primes françaises, donc ça a du sens de viser cette course. Il pourrait aussi aller sur les 1 000 Guinées d'Irlande (Groupe 1) ensuite. Pour cette année, je pense qu'il en a fait assez. C'est un cheval très sérieux et très professionnel, avec lequel il est agréable de travailler. »
Mario Baratti – entraîneur de Misunderstood (3ᵉ) – Chantilly (Oise)
« Misunderstood progresse à chaque sortie. En dernier lieu, dans le Prix des Chênes (Groupe 3), il avait beaucoup tiré au début. Cette fois, il s’est montré plus calme. Il manque encore de maturité, mais il apprend bien son métier. Avant la course, je craignais un peu le parcours de 1 400 mètres. Il a montré de la vitesse et il s’est bien posé. Je suis content de lui. Si tout se passe bien, il fera un très bon 3 ans. Il ne va pas recourir cette année. »