Prix d'Amérique 2025 (G1 attelé Vincennes) 26/01

Le Prix de Belgique - Amerique Races Q6 offre les quatre dernières places de qualification directe pour le Graal du 26 janvier. Parmi eux, la candidature d'It's a Dollarmaker semble se dégager.


Lundi matin à la clôture des engagés du Prix de Belgique - Amerique Races Q6, ils sont trente sur les rangs. Si de nombreux trotteurs déjà qualifiés sont absents (voir par ailleurs), il reste quatre places à distribuer. C'est donc le couteau entre les dents pour les postulants au prochain Prix d'Amérique. Parmi eux, It's a Dollarmaker, Idéal Ligneries (engagé dans le Prix de la Côte d'Azur, ce jeudi à Cagnes-sur-Mer), Ampia Mede Sm, Don Fanucci Zet, Gu d'Héripré, Dimitri Ferm, tous deux devant rassurer, et Inmarosa sont assurés d'être au départ. Méconnaissable dans le Prix du Calvados - Cornulier Races Q3 dimanche, Grâce du Digeon devrait être forfait : “on va faire des examens avant de se projeter sur la suite” explique Charles Dreux, tandis que Kana de Beylev a pour objectif le Prix Bold Eagle “je pense aller directement sur le groupe I de 5 ans” avait signalé William Bigeon au lendemain du Critérium Continental. Absents du Prix de Bourgogne - Amérique Races Q5, Hohneck et Hooker Berry sont sur les rangs comme Go On Boy. “Il ne sera pas présent dimanche et on va aller directement sur le Prix d'Amérique” a précisé Romain Derieux.

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Pour Hohneck et Ampia ça passe avec les gains

Lauréate du Prix de l'Aveyron face aux seules juments lundi à Vincennes, Iroise de la Noé est assurée d'avoir une place au départ du Prix de Belgique Amerique RacesQ6 dimanche. L'élève de Thomas Levesque sera pieds nus pour l'occasion.

La satisfaction de renouer avec la victoire avec une jument de ce niveau et le tendre espoir de se projeter dès dimanche vers une éventuelle participation au Prix de Belgique-Amérique Races Q6. Thomas Levesque savoure le moment tout en regardant l'avenir proche avec la fille de Tornado Bello. Encore en vingtième position parmi les restants du Prix de Belgique dimanche, Iroise de la Noé peut compter sur deux défections. Ce mardi, on peut affirmer qu'elle devrait finalement être au départ du groupe II avec de solides ambitions. En effet, Kana de Beylev et Eric The Eel doivent décliner la lutte. William Bigeon a confirmé lundi soir l'information au sujet de sa protégée : “On va directement sur le Prix Bold Eagle”. Quant à Tomas Malmqvist, l'entraîneur suédois a déclaré mardi au sujet du second cité : “Il ne sera pas au départ.” Enchanté de cette nouvelle de la mi-journée, Thomas Levesque explique : “Elle n'a pas eu une course dure pour s'imposer hier (lire lundi). Elle ne soufflait pas après la course. Cela lui aura fait son dernier “gros boulot”. On va défendre nos chances à fond dimanche. Je vais la déferrer. Evidemment, j'ai le Prix d'Amérique dans un coin de ma tête. La qualifier me paraît envisageable.”

altratus écrit: On va défendre nos chances à fond dimanche. Je vais la déferrer. Evidemment, j'ai le Prix d'Amérique dans un coin de ma tête. La qualifier me paraît envisageable.”

Cette magnifique jument est sans conteste une jument de grande classe. Elle semble revenir à un niveau très correct.
Est il suffisant pour un px d'am, là est ''ma'' question, d'un point de vu vitesse. D'autant qu'il serait dommage de lui faire mal dans une absolue qualification, avec un parcours moyen, le lot étant bien différent du précédent.
Avant le meeting, se profilait une éventuelle filiation à la drive avec M.Mottier, depuis ce dernier a des impératifs avec Keep.... Quid donc de la belle, courir pour courir n'a pas beaucoup de sens, sans avoir tous les atouts en mains. D'autant que la jument est toute neuve de mon point de vu.

À l’approche du championnat du monde des trotteurs, ParisTurf vous fait revivre une sélection des éditions les plus insolites. Deuxième épisode consacré à l’édition 1935 et la victoire de Muscletone.


Le Prix d’Amérique 1935, 16ème du nom, ne manque pas de piment. Pour la première fois de son histoire, un trotteur âgé de 4 ans ose défier ses aînés dans le championnat du monde des trotteurs. Détenteur d’un passeport américain et propriété de l’Italien Arturo Riva, Muscletone reste sur deux succès depuis son arrivée sur la Botte. Véritable attraction et objet de curiosité des spectateurs, ce petit trotteur aux muscles saillants est installé favori d’un peloton inédit composé de 21 prétendants, soit le plus grand nombre de partants au départ de l’épreuve reine du trotting tricolore jamais enregistré. Et son propriétaire fanfaronne à juste titre. Venu prendre la tête dans le bas de la descente, le partenaire d’Alexandre Finn accentue son avance, bien aidé (il est vrai) par un fait de course. En effet, l’accrochage entre deux antagonistes, Duc de Normandie II et Stellate, provoque un gros carambolage avec cinq chutes et deux trotteurs arrêtés. La course tourne à la promenade de santé tant Muscletone est hors de portée de ses poursuivants, Calumet Guy et le double vainqueur Hazleton (+25 mètres) complétant le podium en très net retrait. En marchant 1’23 et fractions, nouveau record de l’épreuve (à l’époque sur 2.600 mètres), Muscletone devient donc le premier trotteur à courir et gagner le Prix d’Amérique à 4 ans. Battu l’année suivante par Javari, en rendant la distance, le protégé d’Alexandre Finn renouera avec la victoire lors de l’édition 1937, malgré ses 25 mètres de handicap, avec une arrivée à très forte connotation italo-américaine puisque six des cinq premiers étaient entraînés sur la Péninsule.

Muscletone imité par De Sota trois ans plus tard

Premier 4 ans à inscrire son nom au palmarès de l’épreuve reine du trotting tricolore, Muscletone sera imité, en 1938, par un autre Transalpin d’adoption, propriété du Comte Orsi Mangelli et lui aussi sous la férule d’Alexandre Finn : De Sota. Auteur du doublé, en 1939, en rendant la distance et présentant la particularité, comme Muscletone (voir la vidéo ci-dessous) de s’être classé deuxième (dead-heat) du prestigieux Hambletonian, le grand-père paternel de Tornese, né dans la pourpre (Peter Volo et Symphonia, une fille de Guy Axworthy), n'a pas eu le CV en relation avec son potentiel, la Seconde Guerre mondiale étant passée par là…

Muscletone........ 🤩

Il faut fouiller dans les archives les plus rares pour trouver des traces de son passage sur terre
Mais quel passage !
L'un des premiers chevaux de course a être réputé invincible....Il le fut la plupart du temps
Car, comme Uranie avant lui, il avait 10 ou 20 ans d'avance et trottait pour l'époque 2 fois plus vite que les autres.
Un peu comme Hazleton, DeSota, Walter dear et le "bombardier" Birbone ..
La plupart de ceux la étaient de sang Américain et dominérent le trot durant une décénnie..
A cheval d'exception..Driver d'exception : Muscletone fut drivé par l'extraordinaire Alexandre Finn qui va gagner un nombre incalculable de courses dont.......6 P.A ( !!) avec 3 chevaux differents, et qui avait cette particularité de driver...Chronomètre en main...
Sans la guerre combien en aurait il gagné ?...et ces chevaux la, issu de croisements Américains ?.... nul ne le sait
Toujours est-il que Muscletone est considéré, aujourd'hui encore, comme l'un des vainqueurs les plus impressionnants de " la grande course"
Une grande course qu'il perdit néanmoins, entre 2 victoires, en 1936 dans une édition de légende face au "courageux parmi les courageux" Javari qui ce jour la réalisa l'un des exploits du siècle, car meme avec 25M d'avance battre Muscletone était selon les gazettes de l'èpoque quasi impossible...
d'ailleurs certains "gros parieurs" y laissérent leur portefeuille ce jour la et bien pire leur vie : plusieurs crises cardiaques furent a déplorer dans un Vincennes "Sur-Bondé"...

Quelques décennies plus tard, leur " fils spirituel" a toute cette armada italo-Américaine viendra réaliser un exploit que personne pensait possible, meme dans les reves les plus fous : TimotyT va réussir la encore l'impossible : Hambletonian...Elitlopp....Puis Prix de Paris...3 courses a l'opposé les unes de l'autres....
Le sang Américain n'avait pas fini de faire parler de lui et aujourd'hui, en Suede notamment, il est partout..Ou presque...

ce fut une journée inoubliable ….comme Ténor De Baune

À l’approche du championnat du monde des trotteurs, ParisTurf vous fait revivre une sélection des éditions les plus insolites. Premier des dix épisodes consacré à l’édition 1991 et la victoire de Ténor de Baune, qui soigne sa musique en restant invaincu.

Les turfistes sont gâtés en ce début de décennie 1990. Après un millésime historique où le “Roi de Vincennes” Ourasi quitte la scène en beauté, place à 1991 et le récital de Ténor de Baune (également orthographié de Bauné). Le fer de lance de Jean-Baptiste Bossuet se présente au départ de l’épreuve invaincu en 29 sorties publiques. Sa musique est à l’image de ses allures : parfaite. Un an plus tôt, désireux de préserver son prodige, le Mayennais avait décliné la lutte afin d’éviter une confrontation face à Ourasi où il aurait pu y laisser des plumes. Ménagé dans sa jeunesse, Ténor de Baune n’en a pas moins brillé face à l’élite de sa promotion, enlevant le Critérium des 4 Ans, le Critérium Continental puis le Critérium des 5 Ans. Face à lui se dresse un champion du monde, Rêve d’Udon, vainqueur l’été précédent de l’International Trot à Yonkers (New York). Polyvalent et doté d’un palmarès taille XXL, Rêve d’Udon a raté ses deux premiers rendez-vous dans le Prix d’Amérique, partant au galop en 1989 avant de déclarer forfait l’année suivante sur blessure, laissant la voie libre à Ourasi. Yves Dreux veut vaincre le signe indien et prend ses responsabilités dans le bas de la descente en s’emparant des commandes de la course, bientôt rejoint par Ténor de Baune, à son extérieur, et Queila Gédé (tout juste auréolée de son titre dans le Prix de Cornulier) à la tête du wagon de trois. Dans la montée, l’air qui s’échappe des naseaux de Ténor de Baune perfore la brume hivernale, donnant à l’alezan des allures de locomotive à vapeur. Après le petit bois, les duellistes se détachent avec un Rêve d’Udon guère enclin à s’avouer vaincu.

Mais à la sortie du dernier tournant, Ténor de Baune hausse la cadence et son formidable jeu de jambes, rythmé par le mouvement de ses genouillères, fait des ravages. Rêve d’Udon observe, impuissant, la crinière blonde du “Ténor” flotter dans l’air glacial jusqu’au poteau. 30ème victoire d’affilée d’un trotteur s’adjugeant le Prix d’Amérique, en toute désinvolture, sans jamais avoir connu la défaite. Du jamais-vu dans l’histoire du trot et un exploit difficilement réalisable de nos jours. Au sommet de son art, Ténor de Baune dégringole rapidement de son piédestal, vaincu par Ultra Ducal deux semaines plus tard dans le Prix de France. Il ne retrouvera jamais plus son meilleur niveau. Qu’à cela ne tienne : l'alezan deviendra un remarquable étalon, père des classiques Fleuron Perrine (Critérium des 3, 4 et 5 Ans), Gavroche Perrine (Critérium des 3 Ans, Prix de Sélection), Hermès Perrine (Critérium des 4 Ans), Lulo Josselyn (Critérium des 4 Ans), Philoténor (Saint-Léger des Trotteurs, Prix d'Essai) et du monument Roxane Griff, “Dame de Fer” de Paris-Vincennes et jument française la plus riche de l’histoire, à date. Inauguré en 2008 et érigé au rang de groupe I en 2022, le Prix Ténor de Baune - Amérique Races Q4, réservé à l'élite des 5 ans, lui rend hommage chaque meeting d'hiver.

Et dire qu'il aurait pu s'appeler Tenor du Pont

TorontoPat écrit: Et dire qu'il aurait pu s'appeler Tenor du Pont

Je n’ai pas la ref , explique stp , merci

Albert Rayon a présenté sa jument Colivette à son étalon maison Le Loir, puis en éleveur vendeur, il a vendu sa poulinière pleine… elle a donné naissance à Ténor de Baune.

TorontoPat écrit: Albert Rayon a présenté sa jument Colivette à son étalon maison Le Loir, puis en éleveur vendeur, il a vendu sa poulinière pleine… elle a donné naissance à Ténor de Baune.

Oui mais est ce que tu sais que Dubois exploite la souche aux USA ? Et bien sûr les puristes connaissent la connexion avec le fabuleux Vénutar au destin tragique.