Question de vie ou de mort pour la filiere courses en france

Entièrement d'accord avec Tanus sur l'analyse et les conclusions : pas de solutions tant que les PMU ne seront pas réouverts, donc impossible de financer les courses pendant quelques mois. L'état ne mettra pas un centime pour garantir les allocations (trop politiquement incorrect d'aider ce milieu considéré comme "aisé"). les structures d'entrainement auront quelques aides mais la moitié des petits, déjà en difficulté, disparaitront rapidement. Disparition rapide des PMH, hélas. Ca va être la mort du petit cheval.

C'est peu être le moment de lancer un nouveau jeu, révolutionnaire, comme le tiercé en son temps...
Jadis on se retrouvait entre copain pour un apéro/quinté du Dimanche, et on ressortait avec une combinaison jouée réellement, et partagée, chacun misant au pot, et le leader conservait le ticket.
J'ai entendu dire que les jeunes faisaient des apéros virtuels - confinement oblige.
Pourquoi ne pas lancer un genre de concours, comme le fait C-F, basé sur le quinté en 7 à découvrir, pour un programme de 10 épreuves, par exemple?
On s'inscrit et on verse 35 euros pour 10 parties, pour une équipe de 3, et 15 euros pour 10 parties pour une équipe de 7. (Mises à 0,5 euros).
Il faut un compte sur pmu.fr
Le leader crée l'identifiant de compétiteur et le communique à ses associés (1+2, ou bien 1+6).
Pour chaque partie, on enregistre 1 jeu de l'équipe compétitrice.
Le jeu se prépare en synchrone via une application smartphone de type Chat (focus video sur le parieur).
On désigne les pronostiqueurs au sort; le premier donne le premier cheval, les autres les 2 suivants, ou chacun le sien à leur tour. On valide le jeu ou bien on recommence tout si erreur. Les connectés sont notifiés via SMS de l'enregistrement du pari (lien sur le ticket virtuel généré).
Le leader peut aussi proposer un pari rapide en SMS avec les 7 numéros, mais à condition que chaque co-équipier le valide (mode asynchrone, via SMS).

On paye le quinté normal ou ses bonus, et on divise par 3 ou par 7 les gains et on crédite les comptes.
Le pmu pourrait aussi donner une partie gratuite, et/ou bien abonder une caisse de solidarité "recherche vaccin Coronavirus"...

A l'issue des 10 parties (programmes pur Trot, Pur Galop, pur obstacle, ou bien panachages), on offre des lots ... on médiatise via le web, les réseaux sociaux, les classements intermédiaires, le classement final.

Est-ce que çà pourrait marcher?
Qu'en pensez-vous?

De nombreux professionnels exploitent le programme des courses PMH (pari mutuel sur l'hippodrome) pour réaliser une grosse partie de leur chiffre d'affaire. Un risque pèse sur ces réunions et sur les sociétés qui les organisent.
Exerçant sur un centre d'entraînement privé, sur lequel il travaille d'arrache-pied, l'ancien jockey Pascal Journiac partage ses inquiétudes à ce sujet mais aussi les risques que la disparition des courses PMH pourraient faire courir à son entreprise et à la filière en général.

Lettre commune aux ministres de tutelle

Monsieur Alexis Kohler, Secrétaire Général de l’Élysée
Monsieur Bruno Le Maire, Ministre de l’Économie et des Finances
Monsieur Gérald Darmanin, Ministre de l’Action et des Comptes Publics
Monsieur Didier Guillaume, Ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation


Monsieur le Ministre,
Vous avez bien sûr conscience de l’importance des filières des courses, tant sur le plan de l’emploi (74.000 emplois) que sur l’apport au budget de l’État des taxes sur les paris (816 millions d’euros en 2019) et, évidemment, sur l’aménagement et l’animation des territoires et leur dynamisme au travers des 240 hippodromes. Les acteurs des filières du Trot et du Galop ont souhaité vous présenter les besoins qui apparaissent après plus d’un mois de confinement et d’arrêt des compétitions hippiques.
La spécificité de l’activité d’élevage et d’entraînement, comme celle d’entretien de pistes de courses, limite les effets des aides définies pour les entreprises de façon générale : le recours massif au chômage technique est impossible. L’urgence aujourd’hui est de maintenir les effectifs de chevaux et les outils (les hippodromes, les haras, les centres d’entraînement) de façon à permettre un rebond, pour être, suivant les termes du président de la République, “au rendez-vous de la mobilisation économique”.
Nous avons défini les besoins :
- en premier lieu, le déblocage d’une enveloppe permettant d’indemniser partiellement sur une base égalitaire ceux qui doivent entretenir les chevaux pendant les mois sans courses. Elle doit correspondre aux allocations qui n’ont pu être versées, soit 20 millions par mois pour le Trot et 20 millions par mois pour le Galop ;
- en second lieu, assurer durant la période nécessaire à venir le versement des allocations à 100 % et l’entretien de tous les hippodromes en aménageant provisoirement les prélèvements d’État sur les paris hippiques pendant une période assez longue.
Il s’agit donc de financer l’écart entre le reversement effectif du PMU à la filière et le besoin de financement. Pour l’exercice 2020, les 770 millions d’euros de retour aux sociétés de courses sur les paris qui ont été budgétés doivent être assurés. Sur la base des projections du PMU et d’un maintien de la fiscalité actuelle, ce montant risque d’être ramené à 500 millions, ce qui plongerait l’ensemble dans une spirale de récession. Cet écart de 270 millions doit donc être financé par le biais de l’aménagement de la fiscalité et, le cas échéant, le concours d’un prêt long terme de la Banque Publique d’Investissement.
Nous avons conscience que ces mesures d’exception d’aménagement temporaire de fiscalité, comme celles qui doivent permettre un accès meilleur de nos entreprises aux dispositifs généraux, doivent avoir des contreparties.
Les filières doivent être préservées et les sommes qui seraient débloquées devront en priorité soutenir les plus fragiles, servir la mission d’intérêt général d’aménagement des territoires et garantir l’écoulement de la production des éleveurs, évitant ainsi une catastrophe sanitaire animale.
C’est avec confiance que les exploitants des chevaux du Trot et du Galop attendent de votre action le soutien indispensable pour assurer le retour d’une dynamique économique porteuse.
Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de notre haute considération.



SIGNATAIRES POUR LE TROT :
THIERRY ANDRIEU, PRÉSIDENT DU SYNDICAT NATIONAL DES ÉLEVEURS DE CHEVAUX TROTTEURS FRANÇAIS
PASCAL BOEY, PRÉSIDENT DU SYNDICAT NATIONAL DES PROPRIÉTAIRES DE TROTTEURS
JAMES CARPENTIER, PRÉSIDENT DE L’UNION DES PROPRIÉTAIRES ÉLEVEURS DE CHEVAUX TROTTEURS
JEAN-EMMANUEL CASTAGNET, PRÉSIDENT DU GROUPEMENT DES ÉLEVEURS DE TROTTEURS DU SUD-OUEST
STÉPHANE MEUNIER, PRÉSIDENT DU SYNDICAT DES ENTRAINEURS DRIVERS ET JOCKEYS DE TROT
JEAN-PIERRE VIEL, PRÉSIDENT DE L’ASSOCIATION DES ANGLO-NORMANDS

SIGNATAIRES POUR LE GALOP :
MATHIEU BOUTIN, PRÉSIDENT DE L’ASSOCIATION DES ENTRAINEURS PROPRIÉTAIRES
THIERRY DOUMEN, PRÉSIDENT DE L’ASSOCIATION DES ÉLEVEURS ET PROPRIÉTAIRES INDÉPENDANTS
ANTOINE GILIBERT, PRÉSIDENT DE LA FÉDÉRATION DES PROPRIÉTAIRES DE GALOP
JACQUES LE DANTEC, PRÉSIDENT DE L’ASSOCIATION DES PROPRIÉTAIRES PERMIS D’ENTRAINER
SERGE TARDY, PRÉSIDENT DU SYNDICAT NATIONAL DES PROPRIÉTAIRES DE CHEVAUX DE COURSES AU GALOP
HUBERT TASSIN, PRÉSIDENT LES PP - PROVINCE PARIS POUR LE GALOP FRANÇAIS

🔗 [Paris-Turf] La filière équine réclame 73 millions d'Euros

C’est au côté de Guillaume Blanc, rapporteur de l’IFCE pour le ministère de l’Agriculture, que Mathieu Boutin, Nicolas Clément et Stéphane Meunier se sont entretenus, une heure durant, mercredi après-midi, avec Florent Romagoux, adjoint au Chef de bureau du Cheval et de l’Institution des courses au sein de ce même ministère. Si les deux premiers, entraîneurs au galop, ont évoqué le report de charges (pour le premier) et le maintien des allocations à 100 % (pour le second), le représentant du Syndicat des entraîneurs, au trot, a sollicité une aide directe pour les socio-professionnels en grande difficulté depuis l’arrêt des courses, en France (17 mars). “Pour parer à l’urgence, on a travaillé sur la période écoulée, du 16 mars au 16 avril, explique Stéphane Meunier. Au total, la filière équine doit subvenir aux besoins de première nécessité de 342.000 chevaux, en France, hors élevage.” Cela représente évidemment un coût. “C’est au travers d’un large consensus que l’on a sollicité une aide de 52 millions d’euros pour les établissements équestres, 14 pour l’hippisme, 6 pour le CSO et 1 pour les chevaux de races lourdes.” Au total, c’est un chèque de 73 millions d’euros – sans contrepartie – que réclame la filière auprès d’un ministère “très à l’écoute de nos problématiques”, enchérit Stéphane Meunier. “Les 14 millions que nous demandons seraient répartis entre le galop et le trot. Cet argent permettrait de reverser une enveloppe de 500 euros par cheval pour le mois écoulé. C’est très important, d’autant que chez nous, 68 % des entraîneurs sont aussi propriétaires de leur chevaux.”

Un moratoire qui gèle durablement les recettes fiscales serait un plus...

le point de vue d'un des journalistes de PT, qui rejoint beaucoup de préoccupations déjà exposées ici et ailleurs :

"Tribune libre de Cédric Philippe : Prenons tous la clé des champs
Par Cédric Philippe | Publié le vendredi 17 avril 2020 à 08:00
Il y a parfois des moments cardinaux. Des instants où l’on sent que si le chemin pris n’est pas le bon, tout peut s’effondrer à la manière d’un très fragile château de cartes. Des choix qui s’annoncent décisifs. Quand l’éventuelle erreur peut s’avérer être celle de trop après des atermoiements passés et choix stratégiques antérieurement discutables ou manquant d’audace. Des instants où le courage dicte de s’élever et de faire entendre sa voix. Non pour la protection de ses propres intérêts ou de celle d’une caste mais la préservation d’une filière. Et surtout des plus fragiles d’entre eux. Ceux qui sont la base de l’édifice ; ceux qui sont le terreau de notre activité. Il va falloir se serrer les coudes et faire en sorte qu’un maximum d’acteurs ne se retrouvent pas lâchés, abandonnés. Pour ce faire, il va falloir remodéliser notre système, l’assouplir et l’ouvrir. Des sociétés de course de petite province annoncent les unes après les autres l’annulation de leurs réunions. Je ne peux m’y résoudre. On risque de devoir courir à huis clos jusqu’à mi-juillet. Jusque-là, cela condamne nos réunions de petite province, non-supports de paris hors hippodromes, si nous ne rebattons pas les cartes. Ces petites réunions permettent à des acteurs de tirer leur épingle du jeu à leur échelle. Des jockeys, entraîneurs et propriétaires qu’on ne voit pas ou presque se distinguer dans les réunions Premium, qui profitent de cette période estivale pour prendre la clé des champs et ainsi faire leur année en trois mois ou presque. Ceux-ci vont sortir du jeu si on ne fait rien pour eux. Je propose donc qu’on organise sur toutes ces réunions provinciales des paris sur la toile pour en faire des réunions CSI, à condition que ces hippodromes soient connectés bien évidemment. Les opérateurs tels que Genybet, Pmu.fr , Zeturf ou Betclic pourraient proposer une offre de paris solidaires afin de sauver notre filière. C’est tout de même bien plus enivrant de jouer sur des chevaux et acteurs connus par beaucoup que sur des spectres vaporeux à l’autre bout de la terre ou de l’Europe. Pourquoi pas d’ailleurs profiter de cette séquence pour proposer en cette occasion des reports “trans réunions” espérés depuis plusieurs années par beaucoup de parieurs. J’imagine que tout ceci ne sera pas aisé à orchestrer mais il y a des moments où on ne doit plus chercher de parades pour éviter l’obstacle mais s’y mesurer avec panache !

Cédric Philippe, journaliste"
www.paris-turf.com/actualites/tribune-li...le-des-champs-252993

A la lecture de cet ...euuh article, ya des moments ou il faut vraiment se retenir, pour pas creer de polémique.....

commandertilly écrit: A la lecture de cet ...euuh article, ya des moments ou il faut vraiment se retenir, pour pas creer de polémique.....

Il faut quand même souligner que les spectres vaporeux de l'autre bout de l'Europe viennent à Vincennes nous damer le pion !
c'est une simple remarque pour recadrer le jugement de valeur de l'auteur....

Bonjour
En tant que petit éleveur, éleveur sans sol encore, aussi
Avec la mort quasi assurée
Je rejoins les propos de Tanus lorsqu il y aura reprise ...
MAIS Qui va vouloir prendre nos poulains J?
Perso je ne pourrais plus payer de pension après l été
. Les pro ont des rapports de tva mais pas moi . Je dois continuer à la payer sur les factures.

Et surtout quel entraîneur pourra financièrement s engager à nous louer mes poulains?
Je ne dois pas être là seule à ne pas avoir les moyens de payer la pension d entraînement.

Alors que vont ils devenir?
En plus ce sont des mâles...