Dans une interview parue dans ParisTurf, Cristian Demuro, 32 ans, revient sur son séjour fructueux au Japon où il a notamment remporté le
Queen Elizabeth II Cup avec
Stunning Rose. Une expérience enrichissante au pays où les jockeys jouissent d'une notoriété comparable à celle des footballeurs.
Son retour en France s'inscrit dans une nouvelle dynamique, avec la signature d'un contrat de première monte avec Nurlan Bizakov. Une association qui pourrait lui ouvrir les portes de l'écurie d'André Fabre, une première dans sa carrière.
"C'est toujours bien d'avoir la confiance d'une grande écurie comme celle-ci", confie-t-il.
L'année 2024 aura été contrastée pour lui. Une chute à Lyon en juin l'a privé de la victoire dans le
Prix de Diane avec
Sparkling Plenty. Il a néanmoins totalisé 124 victoires sur le sol français, dont 100 comptant pour le classement de la Cravache d'Or, où il termine quatrième.
La maladie de Jean-Claude Rouget, dont il était le premier jockey, a marqué cette saison.
"Personne ne s'attendait à voir Monsieur Rouget tomber aussi rapidement malade", rappelle-t-il avec émotion. Une collaboration qui se poursuivra en parallèle de ses nouvelles obligations.
Son programme 2025 s'annonce chargé entre Paris et Cagnes-sur-Mer, avec une escapade prévue à Dubaï le 24 janvier pour monter
Kabirkhan dans l'
Al Maktoum Challenge. La Cravache d'Or ? Une ambition secondaire pour celui qui vise plutôt les Groupes I, bien qu'il ait déjà figuré deux fois sur le podium (3e en 2020 et 2023).
Le succès au Japon n'est pas une fin en soi pour Cristian Demuro, qui compte y retourner chaque hiver, fort de sa victoire dans le
Prix de l'Arc de Triomphe 2023 avec
Ace Impact. Un système de permis à points rigoureux régit ces invitations dans l'archipel, où le public, particulièrement chaleureux, ne manque jamais de solliciter des autographes. Une reconnaissance qui, selon lui, fait défaut en France.