BAUYRZHAN MURZABAYEV : un nom à coucher dehors, sinon dans les steppes du Kazakhstan (« le pays des vagabonds ») et une gueule d’empeigne.
Ce citoyen du monde s’était signalé à notre attention le 11 octobre 2018, à St Cloud, dans le Prix du Brionnais, quinté du jour, qu’il remportait de haute lutte et à belle cote sur une certaine… ROUSSE (propriété de Mme H. VESELA, entraînement V. LUKA, élevage D. PROD’HOMME/Ecurie des Monceaux). Ladite ROUSSE restait pourtant sur une très modeste performance à Prague (Tchéquie).
QUO NON ASCENDET ?
RASTIGNAC en laquais muet chez Dédé
Cinq ans plus tard, le voici propulsé dans le Saint des Saints, l’écurie du sphinx de Chantilly, arborant les prestigieuses couleurs Rothschild, K. Abdullah, etc. A quoi tient donc une telle promotion ? La France ne manque pourtant pas de cavaliers prometteurs (Alexis POUCHIN, Augustin MADAMET …). Seulement, voilà, ils parlent trop bien la langue de Molière… Ne pas parler la langue de Jean-Baptiste Poquelin, c’est une aubaine pour Dédé : enfin un jockey que la gent journalistique infestant les courtines ne viendra pas assaillir de ses questions saugrenues !
REBUFFADE du baron ?
Le hic, c’est que le baron Édouard dispose de brillantes recrues estampillées Poquelin : MR MOLIÈRE, MLLE MOLIÈRE, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC, la COMTESSE D’ESCARBAGNAS, la MARQUISE DE MASCARILLE (Les précieuses ridicules), MONSIEUR FLEURANT (Le malade imaginaire), PHILAMINTE, BÉLISE (Les femmes savantes), MR JOURDAIN, MME JOURDAIN (Le Bourgeois gentilhomme). Seraient-ils flattés d’être confiés à un descendant des Huns ? Il fallait essayer pour savoir… A deux reprises le nommé BAUYRZHAN enfourcha MR MOLIERE – fils de KINGMAN et d’ARMANDE (qui fut l’épouse de Jean-Baptiste POQUELIN, ça ne s’invente pas !) : essai peu concluant – deux modestes places (5e et 6e) ; il avait certes l’excuse de ne pas parler la langue du dramaturge… L’affaire s’arrêta là. Alexis POUCHIN prit la relève, avec la réussite que l’on sait : les deux Groupes I de la MQSE DE SEVIGNÉ à Deauville (Prix Rothschild, Prix Jean Romanet).
QUAERENS QUEM DEVORET
A défaut de monter les Rothschild, et comme si les montes confiées par Dédé ne suffisaient pas, l’héritier des Scythes et des Huns vient glaner du rab dans quelques écuries voisines : venues de l’Est (teutonnes et autres) qui auparavant avaient sollicité ses services Outre-Rhin : H. GREWE, W. HICKST, M. NIGGE, P. SCHIERGEN, A. SUBORICS, FX. WEISSMEIER, V. LUKA, D. TOROK, NIESLANIK, KACPRZYK… Et même dans les écuries françaises (N. CAULLERY, FH. GRAFFARD …) !
N’en jetez plus !
RASTIGNAC jusqu’au bout des ongles.
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