Fabrice Souloy

E - INSTITUTION
© site Haras de Ginai
LE HARAS DE GINAI EN
PASSE D'ÊTRE VENDU
elon une information révélée par le quotidien régional
Ouest France mise en ligne ce mardi, le Haras de Ginai,
dans l’Orne, est en cours de cession et vient de trouver
un acquéreur en Cheikh Mansour bin Zayed Al Nahyan. Le
dignitaire d'Abu Dhabi, vice-président et vice-premier
ministre des Emirats Arabes Unis, est un propriétaire de pursang arabes et fait courir son effectif sous la casaque Yas
Horse Racing Management en France. Il est aussi,
notamment, détenteur d'une dizaine de clubs de football,
dont Manchester City et Troyes. Déjà propriétaire d'un haras
voisin de Ginai, le Wathba Stud Farm, à La Boutonnière, au
Ménil-Froger, Cheikh Mansour bin Zayed Al Nahyan vise donc
par cette acquisition à étendre son domaine normand.
La cession doit maintenant être entérinée selon les mots
d'Annie Souloy, mère de l'entraîneur Fabrice, et gérante du
domaine, à Ouest France : "On attend de signer le compromis
prochainement. (...) Cela fait un peu bizarre, on gérait ce haras
en famille depuis 22 ans et on a tout refait ou presque. Il faut
savoir prendre le train quand il passe au bon moment."
Pour la famille Souloy, cette vente écrirait la fin d'un glorieux
et riche chapitre nourri par l'acquisition du Haras de Ginai en
2001. Ce projet familial sous la signature de l'Ecurie Le
Trémont a vu le jour à l'initiative de Jacky Souloy. Cet
anesthésiste et médecin-urgentiste au CHU de Caen, chef de
service et anesthésiste du centre François Baclesse, décédé
en 2021, aura participé à la réussite familiale portée par son
fils entraîneur Fabrice et sa fille Coralie, mariée au
professionnel du trot Philippe Billard. Le Haras de Ginai est
devenu en une vingtaine d'années un haut lieu d'élevage et
d'entraînement. Ses infrastructures souvent innovantes,
mêlant lignes droites et couloir de nage, ont servi de modèle
ou d'inspiration à de nombreux autres projets plus récents.
C'est à Ginai que des champions de la trempe de Kool du
Caux (Bijou du Bignon), Orlando Vici (Quadrophénio), Olga
du Biwetz (Cézio Josselyn), Exploit Caf (Toss Out), Rolling
d'Héripré (Dahir de Prélong), Un Mec d'Héripré (Orlando
Vici) et tout dernièrement Ampia Mede Sm (Ganymède) et Gu
d'Héripré (Coktail Jet) ont préparé leurs exploits.
S
Si les deux derniers, Ampia Mede Sm et Gu d'Héripré, ont
rejoint l'entraînement de Thierry Duvaldestin à la fin du
meeting d'hiver, Fabrice Souloy a encore sous sa
responsabilité à l'heure actuelle les très bons Idéal Ligneries
(Repeat Love), Gold Voice (Jag de Bellouet) et Khal's Fella
(Ready Cash).
La réduction d'effectif est d'ores et déjà lancée avec plus de
20 lots de l'Ecurie Le Trémont qui passeront sur le ring
d'Arqana Trot, ce vendredi à Cabourg, dans le cadre de la
vente d'Eté.
Quelques mois après la cession du haras des Vertes-Prairies
de l’écurie Darche aux Espagnols de la Yeguada Centurion,
c'est un autre grand haras trotteur de l'Orne qui passe dans le
giron du galop.

Tiens Caribou is back

pa2022
Pa2022
tu as tout faux !!!

23 minutes ago
UaUka1
UaUka1
degage
23 seconds ago

tu as vu mon cheval gagner maintenant tu viens voir ce que je dis ici

pa2022 écrit: E - INSTITUTION
© site Haras de Ginai
LE HARAS DE GINAI EN
PASSE D'ÊTRE VENDU
elon une information révélée par le quotidien régional
Ouest France mise en ligne ce mardi, le Haras de Ginai,
dans l’Orne, est en cours de cession et vient de trouver
un acquéreur en Cheikh Mansour bin Zayed Al Nahyan. Le
dignitaire d'Abu Dhabi, vice-président et vice-premier
ministre des Emirats Arabes Unis, est un propriétaire de pursang arabes et fait courir son effectif sous la casaque Yas
Horse Racing Management en France. Il est aussi,
notamment, détenteur d'une dizaine de clubs de football,
dont Manchester City et Troyes. Déjà propriétaire d'un haras
voisin de Ginai, le Wathba Stud Farm, à La Boutonnière, au
Ménil-Froger, Cheikh Mansour bin Zayed Al Nahyan vise donc
par cette acquisition à étendre son domaine normand.
La cession doit maintenant être entérinée selon les mots
d'Annie Souloy, mère de l'entraîneur Fabrice, et gérante du
domaine, à Ouest France : "On attend de signer le compromis
prochainement. (...) Cela fait un peu bizarre, on gérait ce haras
en famille depuis 22 ans et on a tout refait ou presque. Il faut
savoir prendre le train quand il passe au bon moment."
Pour la famille Souloy, cette vente écrirait la fin d'un glorieux
et riche chapitre nourri par l'acquisition du Haras de Ginai en
2001. Ce projet familial sous la signature de l'Ecurie Le
Trémont a vu le jour à l'initiative de Jacky Souloy. Cet
anesthésiste et médecin-urgentiste au CHU de Caen, chef de
service et anesthésiste du centre François Baclesse, décédé
en 2021, aura participé à la réussite familiale portée par son
fils entraîneur Fabrice et sa fille Coralie, mariée au
professionnel du trot Philippe Billard. Le Haras de Ginai est
devenu en une vingtaine d'années un haut lieu d'élevage et
d'entraînement. Ses infrastructures souvent innovantes,
mêlant lignes droites et couloir de nage, ont servi de modèle
ou d'inspiration à de nombreux autres projets plus récents.
C'est à Ginai que des champions de la trempe de Kool du
Caux (Bijou du Bignon), Orlando Vici (Quadrophénio), Olga
du Biwetz (Cézio Josselyn), Exploit Caf (Toss Out), Rolling
d'Héripré (Dahir de Prélong), Un Mec d'Héripré (Orlando
Vici) et tout dernièrement Ampia Mede Sm (Ganymède) et Gu
d'Héripré (Coktail Jet) ont préparé leurs exploits.
S
Si les deux derniers, Ampia Mede Sm et Gu d'Héripré, ont
rejoint l'entraînement de Thierry Duvaldestin à la fin du
meeting d'hiver, Fabrice Souloy a encore sous sa
responsabilité à l'heure actuelle les très bons Idéal Ligneries
(Repeat Love), Gold Voice (Jag de Bellouet) et Khal's Fella
(Ready Cash).
La réduction d'effectif est d'ores et déjà lancée avec plus de
20 lots de l'Ecurie Le Trémont qui passeront sur le ring
d'Arqana Trot, ce vendredi à Cabourg, dans le cadre de la
vente d'Eté.
Quelques mois après la cession du haras des Vertes-Prairies
de l’écurie Darche aux Espagnols de la Yeguada Centurion,
c'est un autre grand haras trotteur de l'Orne qui passe dans le
giron du galop.

Ça fait bien mal au cœur de lire cela. Autant pour les cédants du haras, ce doit être vraiment difficile à vivre, que pour la nouvelle perte d'un domaine normand au profit d'une personnalité qui n'a en aucun cas notre attachement à ce terroir et contribue à rendre des acquisitions par des locaux de plus en plus inaccessibles. Il va falloir arrêter de vendre nos terres agricoles n'importe où. Ces prairies, peut-être certaines terres arables, c'est un capital bien plus précieux qu'on imagine. Bref... tristesse