Conférence de presse avant la
Japan Cup 2024
(Gr1, 2400m, Tokyo)
Q : Pourquoi avoir choisi la Japan Cup après le Prix du Conseil de Paris ? Que pensez-vous de son adaptation à la piste japonaise ?
Francis Graffard : L'objectif principal de
Goliath au printemps était le
King George à Ascot. Après sa victoire, nous avons directement visé la
Japan Cup, avec le Groupe 2 à Longchamp comme préparatoire. La distance et le parcours à gauche ne sont pas un problème. Il peut suivre n'importe quel train et accélérer. C'est un grand défi que nous sommes impatients de relever.
Q : Comment va le cheval depuis son arrivée au Japon ? Quel était l'objectif du travail d'hier ?
Francis Graffard : Le voyage s'est très bien passé, les conditions de quarantaine sont parfaites et il n'a pas perdu de poids. Les premiers jours, nous l'avons travaillé tranquillement. Hier, nous avons fait un travail sur gazon avec un partenaire d'entraînement. C'était léger, mais suffisant pour le maintenir en forme avant dimanche. Les prochains jours seront légers, car il est prêt à 150%.
Q : Quels sont ses points forts et comment voyez-vous la
Japan Cup ? Quelle impression avez-vous des chevaux japonais ?
Francis Graffard :
Goliath rime avec qualité. À 4 ans, il est plus mature. Il a de la vitesse initiale et une excellente pointe de vitesse finale - l'idéal pour ce niveau. Il est plus facile à monter en course maintenant. Nous sommes humbles face au niveau exceptionnel des courses japonaises, mais je pense que nous avons le bon cheval pour ce défi. Ce sera entre les mains de Christophe dimanche.
Q : Vous avez monté pour la première fois au JRA en 2001 avec une licence courte durée et avez gagné 64 courses au total au JRA. C'est votre première visite au Japon depuis l'automne 2019. Quelle est votre impression des courses et des chevaux japonais ?
Christophe Soumillon : Je suis venu pour la première fois il y a plus de 20 ans au Japon avec ma licence en 2001. J'ai eu la chance de voir beaucoup de grandes courses depuis que j'étais jeune - Frankie Dettori et Olivier Peslier, les meilleurs jockeys européens, montant et gagnant les plus grandes courses ici. C'était un rêve pour moi de venir et d'avoir la chance de gagner une des plus grandes courses du monde. J'ai été très surpris en arrivant de voir l'organisation des entraîneurs japonais et la qualité des chevaux. Tout le monde sait maintenant que le Japon est l'un des meilleurs au monde dans l'industrie des courses. Mais à l'époque, j'étais impressionné par le professionnalisme.
Q : Vous avez monté
Goliath dans ses deux dernières courses et gagné le
King George VI And Queen Elizabeth Stakes et le
Prix du Conseil de Paris. Quels sont ses points forts ?
Christophe Soumillon : Ma première monte était dans le
King George. Francis était très confiant et m'avait dit que s'il se relaxait en début de course, il pourrait accélérer fortement. Je n'imaginais pas qu'il serait si fort, dépassant des champions comme
Rebel's Romance si facilement. À 200 mètres du but, je n'en revenais pas de gagner si facilement, battant le gagnant de l'Arc. C'est une superstar. Sa dernière victoire à Longchamp était juste une préparatoire, dans une course tactique sur un terrain particulier. L'objectif était de le préparer pour le voyage au Japon et être à 100% dimanche.
Q : Parlez-nous du travail d'hier et de vos sensations. Comment voyez-vous la
Japan Cup et ses adversaires ?
Christophe Soumillon : Le travail d'hier était excellent. C'était important qu'il découvre la piste, car il court habituellement à droite en France et en Angleterre depuis ses débuts à Saint-Cloud. Je suis très satisfait de son galop. Le but n'était pas d'aller vite, mais de s'assurer qu'il soit à l'aise. Ce sera différent dimanche avec la foule et les autres chevaux, mais je ne peux pas être plus heureux. Si je devais choisir un cheval dans la course, ce serait lui. Pour les chevaux japonais,
Do Deuce a été impressionnant dans le
Tenno Sho, et
Cervinia est probablement une très bonne pouliche. Il faut toujours respecter l'adversité, cependant je pense monter le meilleur cheval. L'équipe a travaillé dur pour l'amener à 100% et son propriétaire veut réaliser quelque chose de grand.